Fiction au conditionnel. L’essai romanesque de Jean Echenoz

Fiche du document

Date

2006

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Études littéraires ; vol. 37 no. 2 (2006)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Université Laval, 2006



Citer ce document

Oana Panaïté, « Fiction au conditionnel. L’essai romanesque de Jean Echenoz », Études littéraires, ID : 10.7202/013678ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Représentatif, par son caractère hybride, d’une tendance essayiste dans la prose narrative contemporaine, Un an de Jean Echenoz propose un discours double : d’une part, la fiction ou la représentation du monde, de l’autre, l’investigation ethnologique et la réflexion sociologique. Inspiré par les effets sociaux des arrêtés anti-mendicité de 1996, le roman déplace l’accent du récit d’événements vers le récit de pensées et le commentaire. Le regard « en négatif » qu’adopte le narrateur dissipe l’illusion romanesque et étend l’espace qui entoure le discours de la fiction, transformant l’oeuvre en un « essai romanesque ».

The hybrid form espoused by Jean Echenoz’ Un an represents a major trend in contemporary French fiction. Its narrative offers a twofold discourse : both a plot-driven story seeking a realistic representation of the world and an ethnological inquiry fueled by social commentary. The novel, initially inspired by the 1996 anti-mendicity laws, gradually shifts the emphasis from the depiction of events to the presentation of the characters’ thoughts and narrator’s comments. The narrator operates from a « negative » perspective, which demystifies the illusion of reality while expanding the space around the fictional world ultimately transforming it into a « novelistic essay ».

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en