Quarantined Within a New Colonial Order: The 1876-1877 Lake Winnipeg Smallpox Epidemic

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2006

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Journal of the Canadian Historical Association ; vol. 17 no. 1 (2006)

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Ryan C. Eyford, « Quarantined Within a New Colonial Order: The 1876-1877 Lake Winnipeg Smallpox Epidemic », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, ID : 10.7202/016102ar


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Résumé En Fr

This paper examines the link between the public health measures of quarantine and sanitation and the creation of racially-segregated reserves in the Canadian Northwest. In the fall of 1876, a smallpox epidemic broke out among Icelandic settlers and Aboriginal people living along the southwest coast of Lake Winnipeg. In response government officials formed a Board of Health and took measures to prevent the spread of the disease. The affected district was placed under a rigid quarantine and health officers were sent out to treat the victims and vaccinate people in adjacent communities. Due to both these measures and the diligence of local people, the disease was effectively contained and the number of dead, while significant, did not reach the levels of previous smallpox epidemics. However, the public health response to the crisis had far reaching consequences. By extending and legitimating the authority of the Canadian state over a region where its influence was previously quite limited, quarantine and sanitation helped reify a new colonial order mandating the compartmentalization of land and people into a system of Indian and immigrant reservations.

Cet article étudie le lien entre les mesures de santé publique et d’hygiène prises lors de la quarantaine et la création de réserves fondée sur la ségrégation raciale dans le Nord-Ouest canadien. À l’automne 1876, une épidémie de variole se propage parmi les pionniers islandais et les Autochtones vivant le long de la côte sud-ouest du lac Winnipeg. Pour faire face à la situation, le gouvernement met en place un service d’hygiène afin de contrer la propagation de la maladie. Le district touché est mis en quarantaine sévère et des agents de santé sont dépêchés sur les lieux pour traiter les victimes et pour vacciner les habitants des communautés voisines. Grâce aux mesures prises et à l’empressement des résidents, la maladie est vite maîtrisée et le nombre de décès, quoiqu’important, n’atteint pas celui des épidémies de variole antérieures. Cependant, la réaction des autorités publiques à cette crise entraîne de profondes conséquences. La quarantaine et l’hygiène accentuent et légitiment l’autorité de l’État canadien dans une région où son influence était très limitée, ce qui contribue à faire régner un nouvel ordre colonial avec comme mandat la compartimentation des terres et des habitants en un système de réserves d’Autochtones et d’immigrants.

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