Peindre sa mort et celle des autres : Danse macabre de Niklaus Manuel Deutsch

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2007

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Tous droits réservés © Université du Québec à Montréal, 2007


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danse macabre autoreprésentation identité Dance of Death Self-representation Identity

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Qu’un peintre représente la mort des autres, voilà rien d’inhabituel, surtout s’il s’agit d’une des nombreuses danses macabres au Nord des Alpes, à la fin du Moyen Âge, et dont la plus célèbre fut sans doute celle du monastère des Innocents à Paris (1424/1425, détruite en 1529 ; gravures de Guy Marchant en 1485). Mais la présence du peintre dans la suite de ceux que la Mort emmène est bien plus rare. Les questions auxquelles l’article tente de donner une réponse sont les suivantes : pourquoi ce peintre suisse du début du XVIe siècle s’est-il joint à la danse macabre ? Quelle place occupe ce vado mori dans son oeuvre ?

There is nothing unusual in a painter depiciting the death of other people, especially in one of the many “dances of death“ produced north of the Alps, in the late Middle Ages ; the most famous such work was, without doubt, the one at Paris’s Church of the Holy Innocents (1424/25, destroyed 1529 ; engravings published by Guy Marchant in 1485). It is rather rare, though, for the artist to portray himself as one of the people being taken away by Death. This article tries to find an answer to the following questions : why did this Swiss painter represent himself, at the beginning of the 16th century, as part of the dance ? What is the importance of this imposing cycle and his vado mori within his work ?

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