2007
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Hans-Jürgen Greif, « Peindre sa mort et celle des autres : Danse macabre de Niklaus Manuel Deutsch », Frontières, ID : 10.7202/017491ar
Qu’un peintre représente la mort des autres, voilà rien d’inhabituel, surtout s’il s’agit d’une des nombreuses danses macabres au Nord des Alpes, à la fin du Moyen Âge, et dont la plus célèbre fut sans doute celle du monastère des Innocents à Paris (1424/1425, détruite en 1529 ; gravures de Guy Marchant en 1485). Mais la présence du peintre dans la suite de ceux que la Mort emmène est bien plus rare. Les questions auxquelles l’article tente de donner une réponse sont les suivantes : pourquoi ce peintre suisse du début du XVIe siècle s’est-il joint à la danse macabre ? Quelle place occupe ce vado mori dans son oeuvre ?