2007
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Frontières ; vol. 19 no. 2 (2007)
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Julien Milly, « Abbas Kiarostami ou l’épreuve de la finitude », Frontières, ID : 10.7202/017497ar
L’oeuvre de Kiarostami, entièrement travaillée par les événements du seuil, interroge la figuration des marges. Le vent nous emportera et Le goût de la cerise retracent les moments liés au funeste, ce temps improbable aux confins de la vie crépusculaire. Le réalisateur, à chaque fois, pense une scénographie funeste : dévitalisation de la scène filmique et investissement des zones frontalières, valorisation de formes éphémères ou dégradées ainsi que d’une poétique miroitante.