Visualizing Acoustic Space

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2007

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Circuit : Musiques contemporaines ; vol. 17 no. 3 (2007)

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Gascia Ouzounian, « Visualizing Acoustic Space », Circuit: Musiques contemporaines, ID : 10.7202/017589ar


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This article explores concepts of acoustic space in postwar media studies, architecture, and spatial music composition. A common link between these areas was the characterization of acoustic space as indeterminate, chaotic, and sensual, a category defined in opposition to a definite, ordered, and rationalized visual space. These conceptual polarities were vividly evoked in an iconic sound-and-light installation, the Philips Pavilion at the 1958 Brussels World Fair. Designed by Le Corbusier, the Philips Pavilion also featured a black-and-white film, color projections, hanging sculptures, and Edgard Varèse’s Poème électronique, a spatial composition distributed over hundreds of loudspeakers and multiple sound routes. Typically remembered as a sequence of abstract sound geometries, the author argues that Poème électronique was instead an allegorical work that told a “story of all humankind.” This narrative was expressed through a series of conceptual binaries that juxtaposed such categories as primitive/enlightened, female/male, racialized/white, and sensual/ rational– contrasts that were framed within the larger dialectic between acoustic and visual space.

Cet article explore le concept d’espace acoustique en relation avec les études des médias de l’après-guerre, l’architecture et la composition de musique spatialisée. Le lien entre ces différentes approches est la tendance à définir l’espace acoustique comme indéterminé, chaotique et sensuel, par opposition à un espace visuel défini, ordonné et rationnel. Ces polarisations conceptuelles étaient soulignées à grands traits dans l’installation son et lumière du Pavillon Philips à l’Exposition universelle de Bruxelles de 1958. On trouvait au Pavillon Philips, conçu par Le Corbusier, une projection de films en noir et blanc, des projections de couleurs, des sculptures suspendues et le Poème électronique d’Edgard Varèse, une composition musicale spatialisée diffusée par des centaines de haut-parleurs disséminés dans le Pavillon. Si on l’a souvent décrit comme une suite d’abstractions sonores, l’auteur prétend plutôt que le Poème électronique était au contraire une oeuvre allégorique racontant une « histoire de l’espèce humaine ». Ce récit s’exprimait à travers une série de concepts binaires juxtaposant des catégories telles que primitif/évolué, femelle/mâle, sensuel/rationnel – des contrastes qu s’inscrivaient dans la dialectique plus large entre espaces acoustique et visuel.

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