Les enjeux liés à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté au Canada

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2007

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Frontières ; vol. 20 no. 1 (2007)

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Brian L. Mishara, « Les enjeux liés à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté au Canada », Frontières, ID : 10.7202/017947ar


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Si on désire légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté, on doit préalablement conclure que les méthodes actuelles pour abréger la vie des personnes en phase terminale ne sont pas adéquates. Actuellement, le suicide, le refus de traitement, l’arrêt de traitement et le « double effet » ou le traitement agressif de la douleur même lorsqu’il compromet la durée de vie (dont la sédation terminale est un exemple) sont toutes des activités légales au Canada. Nous soumettons que si jamais d’autres pratiques doivent être légalisées, le suicide assisté devrait être privilégié plutôt que l’euthanasie puisque qu’il s’agit d’une approche plus respectueuse des droits du patient à changer d’avis. L’expérience observée dans les Pays-Bas et en Oregon indique que 40 % des personnes qui demandent l’euthanasie changent d’idée après avoir obtenu les moyens de mettre fin à leurs jours ou après avoir connu un soulagement de la douleur plus adéquat. L’euthanasie et le suicide assisté ne devraient pas se substituer à l’accès à de bons soins palliatifs.

In order to legalise euthanasia or assisted suicide one must first conclude that existing methods to foreshorten the life of the terminally ill are not adequate. Currently the practices of suicide, treatment refusal, stopping life-sustaining treatment and the “double effect” or aggressively treating pain symptoms even if life expectancy is compromised (of which terminal sedation is an example) are all legal in Canada. We contend that if other practices are legalized, assisted suicide should be considered rather than euthanasia, since this practice respects better the rights of patients to change their minds. Experiences in the Netherlands and in Oregon indicate that 40 % or more of people who request euthanasia change their minds after obtaining the means or ending their lives or after being offered better treatment of their symptoms. Euthanasia and assisted suicide should not substitute for good palliative care.

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