2007
Ce document est lié à :
Journal of the Canadian Historical Association ; vol. 18 no. 1 (2007)
Tous droits réservés © The Canadian Historical Association/La Société historique du Canada, 2008
Mary-Ellen Kelm, « Riding into Place: Contact Zones, Rodeo, and Hybridity in the Canadian West 1900–1970 », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, ID : 10.7202/018256ar
Chaque année, la population se rassemble dans de petites villes de l’ensemble de l’Ouest canadien pour participer à des rodéos et à des stampedes. Même si, par le passé, de tels événements ont souvent été organisés en vue de promouvoir et de célébrer la collectivité non autochtone, les organisateurs tenaient à inviter les Autochtones. Et les Autochtones s’y rendaient en grand nombre. Cet article explore les façons dont les rodéos et les stampedes ont servi de points de contact entre les peuples des Premières nations, les Métis et les non autochtones. Il explore la raison pour laquelle les collectivités non autochtones invitaient les Premières nations et pourquoi les Autochtones acceptaient. Il examine la place des rodéos sur les réserves dans l’histoire du développement du rodéo dans l’Ouest canadien et montre à quel point ceux-ci attiraient les non autochtones. Il examine ensuite comment les interactions lors des rodéos étaient structurées par genre et par race, et comment de telles structures ont parfois pu disparaître. Finalement, il offre un aperçu de l’émergence du rodéo professionnel qui a rassemblé, probablement, tous les cow-boys de rodéo peu importe leur origine. Par la même occasion, cet article explore comment l’hybridité et la liminalité ont joué un rôle dans le développement du rodéo dans l’Ouest canadien et, par conséquent, dans les célébrations communautaires des villes et municipalités de la Colombie-Britannique et de l’Alberta.