Suez and After: Canada and British Policy in the Middle East, 1956–1960

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2007

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Journal of the Canadian Historical Association ; vol. 18 no. 1 (2007)

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Janice Cavell, « Suez and After: Canada and British Policy in the Middle East, 1956–1960 », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, ID : 10.7202/018258ar


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Résumé En Fr

The Suez crisis is generally considered to be a decisive turning-point in Canada’s relations with Great Britain. Prime Minister Louis St. Laurent and Secretary of State for External Affairs Lester Pearson refused to support Britain’s military action in Egypt, choosing instead to work through the United Nations for a resolution of the conflict. It seemed that Canada was repudiating a subservient role and declaring its final independence from the mother country. However, the documentary record shows that Canadian politicians and diplomats were in fact eager to work for what they believed to be Britain’s good. In their view, Britain had temporarily lost sight of its own, and the western world’s, best interests. During the years immediately after Suez, support for British policies was a priority of Canadian diplomats, most notably Arnold Smith, Canada’s ambassador to Egypt from 1958 to 1960. Smith played an important role in the resumption of diplomatic relations between Britain and Egypt. Drawing on previously unused documents in the files of the Department of External Affairs, this paper outlines Canadian views of, and Canada’s relationship to, British policy in the Middle East during and after Suez. It demonstrates that a “colony to nation” framework is inadequate for the study of the Anglo-Canadian relationship in the years following World War II. Instead, the broader context of Cold War politics must be taken into consideration. The paper also shows that despite the surface differences between Liberal and Conservative foreign policy, there were strong elements of continuity between the St. Laurent and Diefenbaker governments.

La crise de Suez est généralement considérée comme un tournant décisif dans les relations entre le Canada et la Grande-Bretagne. Le premier ministre Louis St-Laurent et le sous-secrétaire des Affaires extérieures Lester B. Pearson ont refusé d’appuyer l’action militaire britannique en Égypte, choisissant plutôt de collaborer avec les Nations Unies afin de résoudre le conflit. Le Canada parut alors déclarer une fois pour toute son indépendance par rapport à la mère patrie. Toutefois, les documents sonores montrent que politiciens et diplomates canadiens ne considéraient pas qu’ils avaient cessé de travailler pour ce qu’ils croyaient être le bien de la Grande-Bretagne. À leurs yeux, le problème était plutôt que la Grande-Bretagne avait temporairement perdu de vue ses meilleurs intérêts et ceux du monde occidental. Au cours des années qui ont immédiatement suivi la crise de Suez, l’appui des politiques britanniques demeura une priorité pour les diplomates canadiens, notamment Arnold Smith, ambassadeur du Canada en Égypte de1958 à1960. Celui-ci allait jouer un rôle important dans la reprise des relations entre la Grande-Bretagne et l’Égypte. Inspiré des documents inutilisés des anciens dossiers du ministère des Affaires extérieures, cet article décrit le point de vue des Canadiens à l’égard des relations du Canada et de la politique britannique au Moyen-Orient durant et après la crise de Suez. Il démontre que le un récit privilégiant le passage du statut de colonie à celui de pays ne convient pas à l’étude de la relation anglo-canadienne dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale. Le contexte plus large des politiques de la guerre froide doit être pris en considération. L’article montre également qu’en dépit de différences superficielles, les politiques étrangères des gouvernement libéral de St Laurent et conservateur de Diefenbaker contiennent d’importants éléments de continuité.

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