Devenir et opacité dans Un thé au Sahara de Bernardo Bertolucci

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2008

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Cinémas : Revue d'études cinématographiques ; vol. 18 no. 2-3 (2008)

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Un thé au Sahara (Bertolucci, 1990), tiré du roman éponyme de Paul Bowles, présente un exemple éloquent et original de road movie interculturel. Le mouvement qui juxtapose et relie sans cesse lieux, sons, paysages, visages, rythmes, lumières, route, dépaysement, voyage, expérience d’endroits inconnus et différences linguistiques constitue à la fois la forme et le contenu du film qui révèle et met en scène l’opacité de l’Autre (que cela soit au sein du couple, dans l’amitié, dans la folie ou encore dans l’autre ethnique et culturel). Ce road movie appelle le spectateur à faire l’expérience de la différence et à se méfier d’une interprétation guidée par le besoin de transparence.

The Sheltering Sky (Bertolucci, 1990), from Paul Bowles’ homonymous novel, is an eloquent and original example of intercultural road movie. The motion juxtaposing and continuously connecting places, sounds, faces, rhythms, lights; the road; the disorientation; the trip; the experience of unknown places; the linguistic differences constitute at the same time the form and the content of the film that reveals and stages the opacity of the Other (no matter if it is the other within a couple, in friendship, in madness or the ethnic and cultural other). This road movie summons the viewer to experience difference and to distrust an interpretation informed by the need of transparency.

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