On Translating Camfranglais and Other Camerounismes

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2008

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Meta : Journal des traducteurs ; vol. 53 no. 4 (2008)

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Peter Wuteh Vakunta, « On Translating Camfranglais and Other Camerounismes », Meta: Journal des traducteurs / Meta: Translators’ Journal, ID : 10.7202/019665ar


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Résumé En Fr

Post-colonial creative writers constantly resort to creolization and indigenization as modes of linguistic and cultural appropriation. In other words, these writers tend to transpose the imprint of their cultural backgrounds onto their fictional works.This paper addresses the challenges posed by language mixing to the literary translator. Rather than interrogate the theories of translation, the paper seeks to bring new insights to the pragmatics of translation – ways in which the literary translator grapples with meaning discernment and rendition when faced with texts couched in indigenized and hybridized linguistic forms, namely creoles, pidgins, camfranglais, and other forms of hybrid languages. There are clear and obvious benefits in literary indigenization (i.e., a larger audience, self-representation, etc) but how do these benefits transform when these languages are contextualized in literature? In what ways is pidginization complicit or at variance with imperial languages? And what are the ramifications of such complicity or variance for the translator? What forms of discursive agencies are made available through translation? 

Les écrivains postcoloniaux recourent souvent à la créolisation et à l’indigénisation comme modes d’appropriation linguistique et culturelle. En d’autres termes, ces auteurs ont tendance à transposer les marques de leur culture sur leurs oeuvres. Cette étude examine la problématique de mixage de langues qui se pose souvent lors de la traduction des oeuvres littéraires. Loin d’incriminer les théories courantes sur la traduction, l’étude formule quelques suggestions sur la pragmatique de la traduction – la manière avec laquelle le traducteur littéraire cherche à saisir le sens des mots dans un texte plein de formes linguistiques indigenisées et hybridisées, plus particulièrement les formes créoles, pidgins, camfranglais et toute autre forme de langues hybrides. Il y a des avantages évidents dans l’indigénisation littéraire (i.e. une plus large audience, représentation de soi, etc.), mais comment ces bénéfices sont-ils perçus lorsque le langage littéraire est hautement contextualisé ? Dans quelle mesure la pidginisation est-elle en complicité ou en opposition avec les langues impériales ? Quelles sont les ramifications d’une telle complicité ou variance pour le traducteur ? Quelles sont les formes d’agence discursives disponibles à travers la traduction ? 

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