Apports du cognitivisme à l’enseignement de la créativité en traduction

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2005

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Meta : Journal des traducteurs ; vol. 50 no. 4 (2005)

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Ioana Balacescu et al., « Apports du cognitivisme à l’enseignement de la créativité en traduction », Meta: Journal des traducteurs / Meta: Translators’ Journal, ID : 10.7202/019828ar


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Considérée comme une « problem solving activity » (Guilford 1975), la créativité, démystifiée, fait partie du quotidien du traducteur. Victimes d’idées préconçues et erronées sur la notion de « fidélité », beaucoup de traducteurs sont insécurisés face à leur créativité. Ils peuvent alors, comme en témoigne un de nos exemples, manquer de courage et jouer la carte de la stratégie du « playing itsafe », ou bien, lorsque, comme dans un autre cas, leur statut social et professionnel leur donne une certaine assurance, garder leurs solutions créatives et revendiquer leur « trahison », toutefois sans pour autant essayer de trouver des légitimations à leurs solutions. Légitimations qui restent la plupart du temps au stade de « mécanismes de justification » ponctuels. Une analyse des besoins nous permet de montrer comment ces justifications hétéroclites et éparses peuvent venir s’intégrer dans un édifice théorique cohérent, s’appuyant notamment sur des fondements cognitivistes, susceptible de donner au traducteur le courage de sa créativité.

Considered as a “problem solving activity” (Guilford 1950), creativity is part of the translator’s everyday life. Many translators, however, are insecure about their own creativity. They are victims of their erroneous, preconceived ideas about the concept of “fidelity” in translation. Our experimental groups show two kinds of reactions to that insecurity. The “semi-professional” learners tend to go back to a “playing it safe” strategy at the first sign of criticism. Translators with a certain position in society and with a certain “reputation” as authors have the necessary courage to stick to their creative problem solving, but with the awkward feeling of a betrayal which they heroically feel obliged to lay claim to, though they try with numerous explanations to show that it is not a betrayal. Their “mechanisms of justification” are partly false and can partly be integrated into a theory of translational activity which is mainly based on the results of cognitive research and which is liable to give the translator more security and courage with regard to his creativity.

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