Histoire et médias. Témoignage d’un historien entre deux pratiques d’écriture

Fiche du document

Date

2000

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Cinémas : Revue d'études cinématographiques ; vol. 10 no. 2-3 (2000)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Cinémas, 2000



Citer ce document

Bruno Ramirez, « Histoire et médias. Témoignage d’un historien entre deux pratiques d’écriture », Cinémas: Revue d'études cinématographiques / Cinémas: Journal of Film Studies, ID : 10.7202/024819ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article traite de la différence entre l'écriture historiographique, qui vise à établir la vérité des événements, et l'écriture scénaristique et audiovisuelle de l'histoire, qui pluralise le temps et visualise l'espace dans sa matérialité. La singularité de l'article repose dans le fait qu'il s'agit d'un témoignage d'historien, qui, se voyant limité par les canons et les conventions de sa discipline, sent le besoin d'un autre langage, plus proche de la complexité de l'expérience du passé et plus accessible à un large public. Les médias, tels l'écriture, la scénarisation, la mise en image cinématographique ou télévisuelle, sont analysés et comparés les uns aux autres en vertu de leur capacité à rendre compte d'une expérience que l'historiographie a trop souvent sacrifiée, mais qui se ressaisirait dans la mise en scène d'une temporalité plurielle et d'une spatialité émotionnelle et sociale. L'article distingue en particulier deux pratiques d'écriture cinématographique : la fictionnalisation de l'histoire et l'historicisation de la fiction.

This article deals with the difference between historiography, which aims at establishing the truth of events, and screenwriting for film and television, which pluralizes time and visualizes the materiality of space. This article is unusual in that it is the direct testimony of an historian, who, limited by the canons and conventions of his discipline, feels compelled to turn to another language, one that is closer to the complexity of past experience and able to reach wider audiences. Media, like writing, screenwriting, cinematography and television production, are analyzed and compared to each other according to their capacity to realize an experience that historiography has too often sacrificed, but that would recover through the mise-en-scène of a plural temporality and an emotional and social spatiality. In particular, the article makes the distinction between two film writing practices : the fictionalization of history and the historicization of fiction.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en