Canadian Industrial Relations – The Task Force Report

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Date

1969

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Relations

Ce document est lié à :
Relations industrielles ; vol. 24 no. 3 (1969)

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Tous droits réservés © Département des relations industrielles de l'Université Laval, 1969



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Adolf Sturmthal, « Canadian Industrial Relations – The Task Force Report », Relations industrielles / Industrial Relations, ID : 10.7202/028042ar


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Le Canada, tout comme l'Angleterre avec son rapport Donovan, a senti le besoin de procéder à un sérieux examen de son système de relations industrielles.Sans vouloir reprendre chacun des thèmes développés par le « Task Force », nous nous arrêterons à ceux qui nous paraissent les plus importants à savoir les grèves en général — et également dans le secteur des services essentiels —, l'aliénation des travailleurs et quelques problèmes d'ordre économique.Nous devons cependant dès le départ prévenir le lecteur que nous sommes biaisé en faveur du rapport et ce parce que ses conclusions sont presqu'identiques à celles auxquelles nous serions arrivé si nous avions été membre de cette Commission.La recommandation la plus intéressante de ce rapport est à notre avis, celle qui réfère à la création d'une commission dite des conflits d'intérêt public pour pallier ou du moins diminuer la portée des grèves dites d'urgence. Cette recommandation est basée sur le désir de l'Équipe spécialisée d'éviter que ces conflits aboutissent de plus en plus sur la scène politique.Un second groupe de problèmes a retenu l'attention des auteurs du rapport : on peut les coiffer du titre générique d'aliénation du travailleur. Sur ce point, notons simplement que l'Équipe spécialisée a été victime dans une certaine mesure, de la terminologie marxiste.Une partie importante du rapport a été consacrée à l'étude des problèmes soulevés par le plein-emploi de longue période. Sur ce point, le travail des spécialistes est un bon résumé des connaissances actuelles sur le sujet. Notons cependant que quelques-unes des recommandations démontrent un certain progrès dans la compréhension de ce problème très complexe.Les auteurs distinguent trois sortes d'inflation : celle due au « demand-pull », une autre consécutive au « cost-push » et un troisième type relevant des « demand-shifts ». Il serait beaucoup trop long d'examiner ici cette classification en détail. Notons simplement qu'ils aboutissent à une mise en garde contre les dangers de vouloir identifier des causes particulières à l'inflation. En plus, ils favorisent le plein emploi au détriment de la stabilité des prix, formule très vague qui est plus un voeu pieux qu'un guide pour l'établissement d'une politique.Le rapport fait également mention d'un certain nombre d'autres problèmes : la démocratie industrielle, l'accréditation, la « désaccréditation » et la sécurité syndicale, chapitre où les auteurs proposent l'établissement de l' « agency fee » en réponse à la baisse constante du sens de solidarité de classe. Nous sommes ici d'accord avec les auteurs et nous croyons qu'ils manifestent sur ce point un plus grand réalisme que le législateur américain. Le rapport attaque également la question délicate de la parité de salaire et le sérieux problème de l'impact des autres systèmes de relations industrielles sur un pays à double tradition tel le Canada.Sur plusieurs points, l'étude de l'Équipe spécialisée en relations du travail peut avoir établi un modèle que les Américains devraient examiner et peut-être même, suivre.

After an overall judgment of the Report, the author examines problems such as the emergency strike, the alienation of the worker, the long-term full employment, inflation, industrial democracy, union certification, union security and wage parity.

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