An Analysis of Annual Turnover Rates for Canadian Union Presidents

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1977

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Relations

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Relations industrielles ; vol. 32 no. 4 (1977)

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Tous droits réservés © Département des relations industrielles de l'Université Laval, 1977



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Gary N. Chaison et al., « An Analysis of Annual Turnover Rates for Canadian Union Presidents », Relations industrielles / Industrial Relations, ID : 10.7202/028822ar


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On a fait beaucoup de recherches sur la direction des syndicats et le concept fumeux de la démocratie syndicale. Les études en la matière portent sur le postulat explicite ou implicite de la stabilité de la direction des centrales syndicales au Canada. De ces travaux, on tire généralement des conclusions d'une certitude plus ou moins assurée.C'est ainsi qu'on soutiendra qu'il n'y a que peu de roulement parmi les présidents des centrales canadiennes, que ce roulement, lorsqu'il advient, résulte d'oppositions à l'intérieur du syndicat, qu'il est un bon indicateur du degré de démocratie syndicale et qu'il y a une relation entre le taux de fréquence du roulement et certains facteurs ambiants comme la structure du syndicat, l'action de grève et la situation économique.On retrouve de telles hypothèses tant dans des études de cas sur l'activité interne des syndicats que dans des travaux théoriques sur la démocratie syndicale.L'article précédent étudie de nouveau l'affirmation selon laquelle le renversement des présidents est plutôt rare, qu'il est souvent la résultante de forces politiques et qu'il est une mesure valable de la démocratie syndicale. En outre, il expose et vérifieles postulats qu'on a tirés de ces études pour déterminer dans quelle mesure les facteurs ambiants ont pu avoir d'influence sur le taux de changement de présidents dans les syndicats canadiens. L'étude porte sur une très longue période, c'est-à-dire de 1912 à 1971, et les résultats permettent de mieux comprendre les facteurs qui peuvent exercer une influence sur la stabilité de la direction des syndicats.De cette étude, sont tirées les conclusions suivantes. On note que la croissance du syndicat semble être une motivation de la capacité et du désir des présidents de demeurer en poste et que celle-ci n'a pas d'incidence marquée sur les changements de président. Le recours à la grève ne paraît pas non plus jouer un rôle majeur dans le renversement ou le départ des présidents. L'activité économique, par ailleurs, est plus déterminante, les mutations coïncidant avec les changements de cycles économiques et de variations dans les prix.Un certain nombre de changements ne sont pas attribuables à des facteurs politiques. Aussi, est-il extrêmement difficile de distinguer entre un changement qui est d'ordre politique et un autre qui ne l'est pas, sauf en certains très précis comme la mort pendant la durée du mandat, la prise de la retraite en raison de l'âge et une défaite électorale. Il se peut fort bien qu'une très forte proportion des cas de départ n'aient rien à voir avec les modifications des structures syndicales, l'activité de grève ou la situation économique.Dans l'ensemble, les résultats de l'étude tendent à indiquer un certain déclin dans le taux de roulement des présidents de syndicat. Reste à faire une analyse plus approfondie du rapport entre l'activité de grève et le taux de roulement et il est souhaitable que de nouveaux travaux contribuent à résoudre les questions que pose la présente analyse.

This paper re-examines the common views that presidential turnover occurs infrequently, is often the result of political forces and provides an adequate measure of union democracy. Moreover, the authors try to determine to what extent environmental factors influence annual presidential turnover rates among Canadian national unions.

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