Facteurs d’appui à la souveraineté du Québec chez les jeunes : Une comparaison entre francophones, anglophones et allophones

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2008

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Politique et Sociétés ; vol. 27 no. 3 (2008)

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Éric Bélanger et al., « Facteurs d’appui à la souveraineté du Québec chez les jeunes : Une comparaison entre francophones, anglophones et allophones », Politique et Sociétés, ID : 10.7202/029846ar


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Des études récentes ont fait état d’une progression notable de l’option souverainiste chez les Québécois issus de l’immigration, particulièrement parmi les jeunes (« génération 101 »). Ces résultats ont amené certains à conclure que l’intégration linguistique de ces derniers les sensibilisait davantage à l’option souverainiste et que leur comportement électoral était maintenant devenu pratiquement indifférencié de celui des jeunes francophones. Notre étude, basée sur les données d’un sondage mené en 2006, suggère de nuancer ces conclusions. Nos résultats indiquent en effet que, malgré la hausse de l’appui à la souveraineté observée ces dernières années chez les jeunes allophones, les facteurs motivant leur appui ne sont pas tout à fait les mêmes que chez les francophones. Les jeunes allophones semblent notamment très sensibles aux valeurs associées au fédéralisme canadien, de même qu’aux conséquences économiques de la souveraineté. En ce sens, leur comportement s’apparente davantage à celui des jeunes anglophones qu’à celui des jeunes francophones. Le contraste entre francophones et allophones apparaît encore plus marqué lorsque nous examinons l’appui à une question référendaire plus « dure » faisant référence à l’accession du Québec au statut de « pays ».

Recent studies have shown a significant increase in sovereignty support among Quebec immigrants, and particularly among immigrants’ children (“Generation 101”). These observations have led some to conclude that, as a result of linguistic integration, immigrant youths’ political opinions and behaviour have become almost undifferentiated from those of their francophone counterparts. Our study, based on a survey conducted in early 2006, provides a significantly more nuanced picture of the situation. Our results indicate that, even though young allophones may have become more supportive of Quebec sovereignty in recent years, the actual motivations behind their support are not entirely the same as those of young francophones. Young allophones appear to be very sensitive to values associated with Canadian federalism, and to the economic consequences of sovereignty. On these accounts, their behaviour more closely resembles that of young anglophones. Such contrast between francophones and allophones becomes even more striking when we examine answers to a more “hardline” referendum question that refers to Quebec assuming the status of a “country.”

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