La psychiatrie québécoise depuis 1960 : de structure en structure, la loi du plus fort est-elle toujours la meilleure?

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1981

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Santé mentale au Québec ; vol. 6 no. 2 (1981)

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Françoise Boudreau, « La psychiatrie québécoise depuis 1960 : de structure en structure, la loi du plus fort est-elle toujours la meilleure? », Santé mentale au Québec, ID : 10.7202/030100ar


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Le but de cet article est d’examiner de plus près cette période de transformation et d’identifier les manœuvres socio-politiques qui ont donné à la psychiatrie la direction qu’elle a prise depuis vingt ans. Il ne s’agit pas ici de raconter l’histoire récente de la psychiatrie québécoise mais bien de présenter une interprétation d’une série d’événements, d’enjeux politiques et de relations d’influence qui ont bouleversé, modelé et remodelé le système de distribution des soins. En d’autres mots, nous allons examiner, en détail, le scénario « psycho-politique », qui a amené le système « asilaire » qui était sous le contrôle du clergé jusqu’en 1961 (nommé ici période I), à se transformer en un système dit « psychiatrique » sous le contrôle des psychiatres au cours des années 1962-1970 (nommé ici période II), et enfin, en un système « intégré » au réseau global des services de santé et des services sociaux sous le contrôle des technocrates gouvernementaux depuis les débuts des années 70 (nommé ici période III).

This study examines in detail the dialectical process which has brought extensive changes in the governing and distribution structure of psychiatric services in Quebec's recent past. It is a study of shifting groups in positions of power, of conflicting ideas and plans for action, of tactics and strategies, of insurgence and invasion, of dynamism and conservatisn. However, in these debates over territories and management, the patient, in whose name beatuful structural blueprints are designed and defended, appears to be the one who least benefits.

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