Marching and Memory in Early Twentieth-Century Quebec: La Fête-Dieu, la Saint-Jean-Baptiste, and le Monument Laval

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1999

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Journal of the Canadian Historical Association ; vol. 10 no. 1 (1999)

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Ronald Rudin, « Marching and Memory in Early Twentieth-Century Quebec: La Fête-Dieu, la Saint-Jean-Baptiste, and le Monument Laval », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, ID : 10.7202/030514ar


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Résumé En Fr

During a three-day period in June 1908, 250,000 people attended a series of elaborate celebrations in Quebec City in honour of Mgr François de Laval, the first bishop of Quebec, upon the bicentenary of his death. A monument to Laval was unveiled on the middle day, in between the two most important summer festivals of the French-Canadian calendar. The Fête-Dieu (Corpus Christi) celebrations preceded the unveiling, while the Fête de la Saint-Jean-Baptiste followed. In planning the festivities, particular care was devoted to organising processions through the streets of Quebec City. These two processions, the former organised by clerics and the latter by laymen, sent somewhat contradictory messages to both spectators and participants. Nevertheless, they formed part of a collective effort by clerical and lay leaders to claim the streets of Quebec, in the process asserting their power at a time when French-Catholic society was being challenged from various quarters.

En juin 1980 à Québec, pendant trois jours consécutifs, 250 000 personnes prirent part à une série de grandes célébrations pour commémorer le bicentenaire de la mort de Mgr François de Laval, premier évêque de Québec. Un monument qui lui était dédié fut dévoilé au cours de la deuxième journée, soit le lendemain de la Fête-Dieu et la veille de la Saint-Jean-Baptiste, les deux fêtes estivales les plus importantes du calendrier canadien-français. Les responsables des festivités avaient pris grand soin d'organiser pour chacune des deux fêtes des défilés dans les rues de Québec. Toutefois, la première procession, dirigée par des ecclésiastiques, et le second défilé, confié à des laïcs, envoyèrent des messages contradictoires aux spectateurs et aux participants. Mais ces parades permirent aux leaders de l'Église et des laïcs de s'approprier les rues de Québec et ce faisant, d'affirmer leur pouvoir à une époque où la société canadienne-française était bousculée de tous côtés.

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