1998
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Protée ; vol. 26 no. 3 (1998)
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Tony Jappy, « Sémiotiques du texte et de l’image », Protée, ID : 10.7202/030523ar
Je me préoccupe dans cet article d’un problème soulevé il y a plus de deux cents ans dans le Laocoön, qui oppose entre les signes picturaux et textuels une différence de support et de dimensionnalité. Or, aucune sémiotique ou sémiologie « rigoureuse » ne se permettrait le luxe d’avoir deux définitions distinctes du signe, l’une qui s’appliquerait aux signes linguistiques, textuels, et l’autre réservée à des signes picturaux. Ce problème a ainsi fait l’objet au cours de ce siècle de différentes tentatives de réponses dont deux qui m’intéressent plus particulièrement. La première s’inscrit dans l’optique du tournant linguistique ; la seconde est la sémiotique de Peirce, dont la composante la plus pertinente est la logique des icônes. C’est le problème posé dans ce contexte par la métaphore, qui servira d’illustration des différences fondamentales qu’on peut constater entre les deux approches.