1999
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Protée ; vol. 27 no. 1 (1999)
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Dominique Bluher, « Un film postmoderne et rhizomatique », Protée, ID : 10.7202/030541ar
Sans jamais mentionner le mot « postmodernisme », Deleuze et Guattari formulent pourtant, lorsqu’ils développent leur concept de « rhizome », un des meilleurs modèles pour concevoir un texte postmoderne, et La Mort de Molière en est un. Le « rhizome » qui se définit selon Deleuze et Guattari par six principes – la connexion, l’hétérogénéité, la multiplicité, la rupture asignifiante, la cartographie et la décalcomanie – permet d’élucider les caractéristiques et spécificités d’une telle oeuvre, et ceci aussi bien quant à sa structure ou son agencement que quant aux effets de lecture que provoque un texte d’une telle ouverture.