The Trial of J. B. McLachlan

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1983

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Historical Papers ; vol. 18 no. 1 (1983)

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En octobre 1923, la Cour suprême de la Nouvelle-Ecosse condamnait le secrétaire-trésorier régional du syndicat des mineurs du Cap Breton, James B. McLachlan, sous trois chefs d'accusation de libelle séditieuse, chacune étant passible d'une peine de vingt ans d'emprisonnement. Le procès eut l'allure d'un événement national tant à cause de l'importance des gens qui y étaient impliqués qu'à cause du caractère exceptionnel des accusations portées. En effet, le cas fut présenté par le procureur de la couronne, Walter J. O'Hearn, comme étant une occasion de juger non pas un homme mais un principe, à savoir, si l'on permettrait aux doctrines soviétiques de s'épanouir en Nouvelle-Ecosse.L'auteur analyse les événements qui entourèrent le procès, tant avant qu'après, tout en les replaçant dans le contexte des luttes syndicales qui marquèrent le début du XXe siècle. Selon lui, le cas McLachlan en fut un où la loi concernant la sédition servit un double but: mettre un frein à la liberté d'expression, d'une part, et punir des syndicalistes radicaux d'autre part. Ce cas toutefois, rappelle-t-il, appartient à une période de transition dans l'histoire ouvrière canadienne. James B. McLachlan eut la mauvaise fortune d'être à l'intersection de la voie ancienne et de la nouvelle en ce début des années 1920, soit au moment où l'on commença à faire de plus en plus appel à la loi plutôt qu'à la force brutale pour régler les conflits.

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