The Growth of a Craft Labour Force: Montreal Leather Artisans, 1815‑1831

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1988

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Historical Papers ; vol. 23 no. 1 (1988)

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Joanne Burgess, « The Growth of a Craft Labour Force: Montreal Leather Artisans, 1815‑1831 », Historical Papers / Communications historiques, ID : 10.7202/030981ar


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Résumé En Fr

This study calls into question the view that immigration from the British Isles in the firsthalf of the nineteenth century dramatically altered the ethnic composition of the urbancrafts of Lower Canada and resulted in the marginalisation of French-Canadianartisans.Unlike earlier studies, which relied essentially on the snapshots provided by themanuscript censuses of 1831 and 1842, this case study combines a variety of sources inorder to reconstitute the entire population of Montreal's leather trades between 1815 and1831. The evidence provided by this important group of crafts shows that, while theBritish presence increased, it was primarily confined to the most transient elements of theanisan population. A mong craftsmen who settled in Montréal for extended periods oftime, French Canadians remained dominant. Although their relative importancedeclined, their absolute numbers grew. Vital craft traditions ensured that skills weretransmitted from father to son and that apprenticeship thrived. While the local ecomonywas the major source of new manpower throughout this period, there was a steadyincrease in the flow of young men into Montréal from the surrounding countryside.

Cet article remet en question une interprétation historique concernant l'immigrationbritannique au Bas-Canada dans la première moitié du XIXe siècle. On a prétendu quel'arrivée massive des Britanniques avait profondément altéré la composition ethnique del'artisanat urbain et qu'elle avait eu pour conséquence la marginalisation des artisanscanadiens-français.Contrairement aux études qui l'ont précédée et qui reposaient essentiellement surles données partielles des recensements manuscrits de 1831 et 1842, cette étude de cas faitappel à une variété de sources afin de reconstituer l'ensemble des travailleurs du cuivre àMontréal, entre 1815 et 1831. On constate que les Britanniques augmentent en nombredans ce groupe important d'artisans, mais qu'ils y sont l'élément le moins stable. Ce sontles Canadiens français qui dominent le groupe des artisans qui demeurent à Montréalpendant une période assez longue pour être significative. Leur importance relativediminue, mais leur nombre en chiffre absolu s'accroît sans cesse. Une tradition artisanaleimportante s'établit donc chez les Canadiens français, leur habilité technique se transmet de père en fils et leur apprentissage s'enrichit. Parce que c'est l'économie qui appelle lamain d'oeuvre, à l'époque il y a augmentation constante du nombre des jeunes hommesqui affluent des campagnes environnantes vers Montréal.

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