Women Policing Women: A Patrol Woman in Montreal in the 1910s

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1993

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Journal of the Canadian Historical Association ; vol. 4 no. 1 (1993)

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Tamara Myers, « Women Policing Women: A Patrol Woman in Montreal in the 1910s », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, ID : 10.7202/031064ar


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Résumé En Fr

The policewoman movement in England, Canada, and the United States begun in the 19th century with the prison reform movement. Just as separate prisons for women would protect them from the sexual danger of incarceration so would police matrons save the detained woman from the threat posed by male criminals and station officials. The next step in the evolution of the movement in the 1910s propelled women onto the streets as safety workers, patrol women, and policewomen, ostensibly to protect young women from lecherous males and to prevent the moral downfall of working-class women. The first generation of policewomen were a combination of social workers and cops, their duties being to chaperon the city's young women at dance halls, in parks and on urban streets.In 1918, Montreal hired its first policewomen to investigate women criminals. Using the files of one of the protective officers (Elizabeth Wand), Myers analyses the impact of this new disciplinary force. As a pioneer policewoman, whose job it was to patrol women and keep them safe from sexual danger and immorality, Wand expanded the meanings of crime, policing, and discipline. For this she encountered resistance from male officers and judges and from the policed women as well.

Le mouvement pour la création de forces policières féminines en Angleterre, au Canada, et aux États-Unis, trouve sa source dans l'élan de réforme pénitentiaire du XIXe siècle. On croyait que, de la même façon que des prisons spéciales pourraient protéger les femmes des dangers sexuels de l'incarcération, des gardiennes de leur sexe les préserveraient de la menace que posaient les hommes, qu'ils soient criminels ou policiers. L'étape suivante de cette avancée fut l'envoi dans les rues d'agents de sécurité, de patrouilleurs et de policiers de sexe féminin pour voir à la fois à la protection des jeunes femmes contre les hommes au comportement suspect et pour empêcher la déchéance morale des femmes de la classe ouvrière. Ainsi, la première génération de femmes à entrer dans le corps policier représentaient une sorte d'hybride entre la travailleuse sociale et l'agent de police, leur devoir les amenant à chaperonner les jeunes femmes dans les salles de danse, les parcs et les rues de la ville.C'est en 1918 que le corps de police de Montréal employa pour la première fois des femmes pour mener des enquêtes sur les femmes criminelles. En se basant sur les dossiers des nouvelles recrues dont le rôle était de patrouiller pour les femmes et de les protéger des dangers sexuels, cet article analyse l'impact de la nouvelle force disciplinaire. Le travail pionnier d'Elizabeth Wand contribua à étendre la signification du crime, de la police et de la discipline. Ce faisant, elle rencontra la résistance de la part de collègues masculins, de juges de même que la part des femmes policées.

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