Re-imaging the Moral Order of Urban Space: Religion and Photography in Winnipeg, 1900-1914

Fiche du document

Auteur
Date

2002

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Journal of the Canadian Historical Association ; vol. 13 no. 1 (2002)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

All rights reserved © The Canadian Historical Association/La Société historique du Canada, 2003



Citer ce document

James Opp, « Re-imaging the Moral Order of Urban Space: Religion and Photography in Winnipeg, 1900-1914 », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, ID : 10.7202/031154ar


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The arrival of the Reverend J.S. Woodsworth as the Superintendent of Winnipeg's All Peoples' Mission in 1907 coincided with a strategic shift in the visual representation of urban space in many Canadian Methodist publications. Traditional photographs of churches and ministers were soon accompanied by images of crowded tenements, impoverished conditions, and unsupervised children on the street. This paper examines the introduction of a social documentary style of photography and analyses how these images functioned within the context of the emerging social gospel and widespread middle-class anxieties over the “problem” of the city. This visual technology appealed to the new social reform emphasis on “surveying” conditions, but photography's inherent claim to represent an objective reality was overlaid with gendered moral boundaries, particularly in the space that surrounded the bodies of children. The re-imaging of urban space was part of a broader narrative that positioned the religious response to the city as both a moral and an environmental problem.

Au moment où le révérend JS. Woodsworth est nommé directeur de la All Peoples' Mission de Winnipeg en 1907, de nombreuses publications méthodistes canadiennes modifient leur contenu visuel pour montrer l'espace urbain sous un autre angle. Aux côtés des traditionnelles photographies d'églises et de ministres apparaissent bientôt des images de logements surpeuplés, de personnes vivant dans la pauvreté et d'enfants laissés à eux-mêmes dans la rue. James Opp traite ici de l’utilisation de la photographie comme outil de documentation sociale ; il regarde comment ces images s'inscrivent dans le contexte de l'apparition d'un nouvel évangile social et quels rôles elles jouent auprès de la classe moyenne, que le « problème » urbain inquiète largement. Les tenants de la nouvelle réforme sociale avaient recours à la photographie pour documenter leurs enquêtes sur les conditions sociales. On prétendait que la photographie pouvait représenter objectivement la réalité, mais c'était oublier que cette objectivité s'exprimait à l'intérieur d'un cadre délimité par les principes de la moralité sexuelle, particulièrement celle concernant le corps des enfants. Ce renouveau illustré de l'espace urbain s'insère dans le discours religieux de l'époque, qui présentait le « problème » de la ville comme un problème d'ordre moral et environnemental.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en