Le nouveau-né et le couple : adversaires ou partenaires?

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1991

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Santé mentale au Québec ; vol. 16 no. 1 (1991)

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Marc A. Provost et al., « Le nouveau-né et le couple : adversaires ou partenaires? », Santé mentale au Québec, ID : 10.7202/032212ar


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Nous acceptons généralement l'idée que la venue planifiée d'un premier enfant est source de joie pour les nouveaux parents et qu'elle fait naître aussi chez eux un sentiment d'accomplissement. Traditionnellement, la société considère d'un bon oeil le passage à ce nouveau rôle que constitue la formation d'une cellule familiale. Or, non seulement la recherche sur les relations conjugales a-t-elle mis de côté le romantisme de l'imagerie populaire, mais elle a petit à petit développé une idée négative de cette crise de transition. L'objectif de cet article est donc de faire d'abord une recension des écrits traitant de l'effet de la venue d'un premier enfant sur le vécu conjugal et de nuancer l'aspect de crise que cette première naissance peut avoir sur le couple. Nous concluons qu'il faudrait peut-être repenser le concept de satisfaction conjugale. À la lumière de notre rapide survol de la documentation, ce concept semble trop restreint et quelque peu confus. En effet, les chercheurs ne s'entendent pas encore sur une même définition de la satisfaction conjugale et opérationnalisent le concept de satisfaction conjugale de manières parfois très différentes. Il en résulte beaucoup de confusion, d'autant plus que plusieurs termes ont été utilisés comme synonymes de satisfaction. En outre, l'évaluation de la qualité de la relation ne doit pas se restreindre à celle de la satisfaction des deux partenaires. D'autres dimensions (cf. ajustement, engagement, cohésion, etc.) devraient être considérées pour donner une image plus exacte des changements qui s'opèrent à l'intérieur du couple au cours des années.

We generally accept that the planned arrival of a first child is a source of joy for the new parents and that it provides them with a sense of accomplishment. Traditionally, society welcomes the formation of a family unit and looks forward to this passage into the new role of parenthood. However, not only has research on marital relations set aside the popular imagery of romanticism, but it has increasingly given negative connotations to this crisis-prone transition phase. The objective of this article is therefore to review literature concerning the impact of a newborn child on the marital experience, and to nuance the idea that childbirth can lead to crisis situations within the couple. In conclusion, the authors argue that the concept of marital satisfaction needs to be reformulated. Judging from their brief overview of literature, the authors believe the concept to be too narrowly defined and slightly ambiguous. Indeed, researchers have not yet reached a consensus on the definition of marital satisfaction. Furthermore, they tend to operationalize the concept in very different ways. As a result, there is a lot of conclusion and the fact that many researchers use different terms as a synonym of satisfaction is no help. What's more, the assessment of quality in a relationship should not be limited to measuring the level of satisfaction of the two partners. Other dimensions (e.g. adjustment, commitment, cohesion, etc.) deserve consideration in order to give a more complete image of the changes that occur over the years within the couple.

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