Le thérapeute conjugal est un cheval de Troie : Réflexions inspirées des résultats de recherches sur l’intervention auprès des couples

Fiche du document

Date

1991

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Santé mentale au Québec ; vol. 16 no. 1 (1991)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Santé mentale au Québec, 1991



Citer ce document

Jean-Marie Boisvert et al., « Le thérapeute conjugal est un cheval de Troie : Réflexions inspirées des résultats de recherches sur l’intervention auprès des couples », Santé mentale au Québec, ID : 10.7202/032214ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

L'entraînement à la communication et l'entraînement aux échanges positifs sont les deux méthodes d'intervention conjugale dont l'efficacité est la plus clairement établie au niveau de la recherche. Toutefois, même après une thérapie de couple basée sur ces méthodes, trop peu de couples (35 %) se retrouvent au même niveau que les couples satisfaits de leur relation. Les efforts entrepris pour augmenter ce taux ont porté principalement sur l'élaboration de nouvelles techniques thérapeutiques, notamment à partir des approches cognitive, émotive et systémique. Mais les résultats des études expérimentales faites jusqu'à présent ne prouvent pas la supériorité de ces nouvelles approches. Étant donné cette situation, il est sans doute temps de porter davantage attention aux caractéristiques particulières de la relation thérapeutique en thérapie de couple et aux moyens d'obtenir la collaboration des deux conjoints. Comme l'affirment certains auteurs, la tâche clinique la plus difficile ne consiste sans doute pas à trouver ce que les clients doivent faire pour résoudre leurs problèmes, mais plutôt à déterminer comment les motiver et les aider à le faire. Une analyse de cette tâche à partir d'observations cliniques et des résultats de recherches récentes dans le domaine permet de poser des hypothèses sur les moyens de faciliter l'alliance thérapeutique et de diminuer éventuellement le taux d'échec en thérapie conjugale.

Communication training and positive exchange training are the two methods for improving marital relations that research has established as being the most effective. However, even after conducting therapy involving both partners based on these methods, too few couples (35 %) succeed in reaching the same level of satisfaction as couples who are already satisfied with their relationship. The efforts that have been undertaken to increase this rate have focussed mainly on developing new therapeutic techniques that include cognitive, emotional and systemic approaches. However, the results of experimental studies to date do not prove the superiority of these new approaches. Given this situation, it is time to pay more attention to particular characteristics of the therapeutic relation in marital therapy and to the means of obtaining the collaboration of the two spouses. As is the opinion of certain authors, the most difficult clinical task dees not consist of finding what the clients must do to solve their problems, but rather to determine how to motivate them and help them achieve their goal. An analysis of this task, based on clinical observations and results of recent research in this area, has allowed the authors to present a number of hypotheses about ways to reinforce the therapeutic alliance and eventually reduce the failure rate of marital therapy.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en