Politique de la science au Québec et autonomie du champ scientifique

Fiche du document

Date

1992

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Politique

Relations

Ce document est lié à :
Politique ; no. 22 (1992)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Société québécoise de science politique, 1992

Résumé Fr En

Depuis la fin des années 1970, l’État québécois a déployé beaucoup d’efforts pour identifier et choisir, dans le cadre de sa politique scientifique et technologique, des domaines prioritaires dans lesquels concentrer ses dépenses de R-D. L’analyse de ces tentatives montre que le gouvernement du Québec a la plupart du temps fonctionné en vase clos sans vraiment impliquer, dans la prise de décision et le choix des domaines prioritaires, les représentants des universités et de l’entreprise. Interventionniste, l’État québécois s’est doté d’un appareil de politique scientifique et, de concert avec lui, a créé de nouveaux centres de recherche et mis sur pied de nouveaux programmes de soutien à la R-D. Toutefois, ces interventions n’ont pas été assez nombreuses et extensives pour réduire significativement l’autonomie du champ scientifique; les chercheurs sont en bonne partie demeurés libres d’orienter leurs travaux en fonction des enjeux et des intérêts propres à leur champ.

Since the end of the 70's, the successive science and technology policies elaborated by the governments who have been in power in Quebec have tried to identify and select areas and fields of research which were to be targeted as priorities for financing. The study of these trials shows that Quebec's Government have proceeded in a relatively isolated manner, without really involving in the decision-making process the representatives of universities and industries. Interventionist, the State has established bodies involved in the planning and financing of R-D activities and in collaboration with them has set up new research centers and new support programs. Despite their importance, those interventions have not been numerous and extensive enough to significantly reduce the autonomy of the scientific field. For the most part, scientists and engineers have remained free to control and orientate their works by only taking into account the stakes and interest specifics to their field.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en