2010
Ce document est lié à :
Anthropologie et Sociétés ; vol. 34 no. 1 (2010)
Tous droits réservés © Anthropologie et Sociétés, Université Laval, 2010
Bernard Bernier, « L’agriculture biologique au Japon : Réseaux et solidarité (Note de recherche) », Anthropologie et Sociétés, ID : 10.7202/044202ar
L’agriculture biologique au Japon s’est surtout développée à l’intérieur de réseaux (teikei) de producteurs et de consommateurs en relation directe, en réponse à des problèmes d’empoisonnement alimentaire. Ces réseaux se sont mis en place à partir des années 1960 dans le cadre du développement de mouvements sociaux locaux touchant à différents problèmes (logement, pollution, etc.). Depuis, d’autres canaux de distribution pour les produits biologiques ont été créés, surtout après les efforts du gouvernement pour standardiser la qualité des produits selon des normes internationales. Ces développements ont affaibli les réseaux, amenuisant ainsi les effets sociaux de cette expérience, mais les teikei demeurent et constituent encore la voie privilégiée pour l’acheminement des produits biologiques des producteurs aux consommateurs.