Évolution de la géomorphologie depuis la fin du XIXe siècle

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2010

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Cahiers de géographie du Québec ; vol. 54 no. 151 (2010)

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Jean-Marie M. Dubois et al., « Évolution de la géomorphologie depuis la fin du XIXe siècle », Cahiers de géographie du Québec, ID : 10.7202/044368ar


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Jusque dans les années 1940, ce sont des géologues qui s’intéressent à la physiographie, car la géomorphologie ne fait pas encore partie de la formation universitaire en géographie au Québec. Les premiers départements de géographie sont créés à la fin des années 1940 et les premières publications en géomorphologie apparaissent au milieu des années 1950. Les géographes sont davantage préoccupés par la géomorphologie dynamique que par la physiographie. L’institutionnalisation de la géomorphologie commence au milieu des années 1960 alors que les années 1970 marquent le début de l’apogée de la géomorphologie avec l’expansion du réseau de l’enseignement universitaire et la création de laboratoires, confirmant le passage d’une géomorphologie descriptive à une géomorphologie quantitative. Les décennies 1970 et 1980 sont caractérisées par la prolifération des recherches dans tous les domaines de la géomorphologie dynamique. C’est la période durant laquelle bon nombre de géomorphologues sont engagés par des organismes gouvernementaux ainsi que par des firmes d’ingénieurs et d’environnementalistes pour réaliser des inventaires régionaux. L’utilisation d’ordinateurs personnels au milieu des années 1980 et de SIG depuis le début des années 1990, combinés à de meilleurs outils d’observation de la Terre, a favorisé l’émergence d’une nouvelle géomorphologie axée sur la modélisation des processus. Toutefois, une ombre au tableau demeure : la récente disparition de plusieurs programmes de formation en géographie physique au niveau universitaire. L’avenir de la géomorphologie réside dans une optimisation des outils d’observation, de mesure et de prédiction.

Since the 1940s, physiography had been the sole interest of geologists, since geomorphology was not part of the geography curriculum at Quebec universities at that time. Geography departments were not set up until the late 1940s and geomorphology publications first appeared in the mid-1950s. Geographers were drawn more to dynamic geomorphology than to physiography. The institutionalization of geomorphology began in the mid-1960s, whereas the 1970s marked the “golden age” of geomorphology, when the university network was expanded, laboratories built, and descriptive geomorphology superseded by its quantitative counterpart. During the 1970s and 1980s, research in all fields of dynamic geomorphology proliferated. At the same time a large number of geomorphologists were hired by government agencies and engineering and environmental firms to carry out regional inventories. The use of PCs in the mid-1980s and GIS from the early 1990s, combined with the availability of more sophisticated Earth observation tools, led to the emergence of a new kind of geomorphology focused on process modelling management. However, the recent closure of several university physical geography programs in the Quebec university system has cast a shadow over the future of geomorphology, which now depends on the optimization of observation, measurement and prediction tools.

Hasta los años 1940, son los geólogos que se interesan a la fisiografía, puesto que en Quebec la Geomorfología todavía no hace parte de la formación universitaria en Geografía. Los primeros departamentos de Geografía fueron creados a fines de los años 1940 y las primeras publicaciones en Geomorfología aparecieron a mediados de los años 1950. Los geógrafos están más preocupados por la Geomorfología dinámica que por la fisiografía. La institucionalización de la Geomorfología comienza a mediados de los años 1960, mientras que los años 1970 marcan el comienzo de su apogeo debido a la expansión de la red de enseñanza universitaria y la creación de laboratorios, confirmando el pasaje de una Geomorfología descriptiva a una Geomorfología cuantitativa. Los decenios 1970 y 1980 se caracterizan por la profusión de investigaciones en todos los campos de la Geomorfología dinámica. Es en este periodo que numerosos geomorfólogos son contratados por organismos gubernamentales y empresas de ingenieros y medio-ambientistas para realizar inventarios regionales. La utilización de computadoras personales, a mediados de los años 1980, y del SIG, desde comienzos de los años 1990, combinados con mejores útiles de observación de la Tierra, ha favorecido la emergencia de una nueva Geomorfología orientada hacia la modelización de procedimientos. No obstante, queda un punto oscuro : la reciente desaparición de varios programas de formación universitaria en Geografía Física. El futuro de la Geomorfología reside en el perfeccionamiento de sus útiles de observación, de medidas y de predicción.

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