A Comparative Analysis of the Determinants of Executive Compensation between Canadian and U.S. Firms

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1995

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Relations industrielles ; vol. 50 no. 2 (1995)

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Tous droits réservés © Département des relations industrielles de l'Université Laval, 1995



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Michel L. Magnan et al., « A Comparative Analysis of the Determinants of Executive Compensation between Canadian and U.S. Firms », Relations industrielles / Industrial Relations, ID : 10.7202/051013ar


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Partout en Amérique du Nord, la rémunération des dirigeants de sociétés ouvertes fait de plus en plus l'objet d'un examen minutieux. Cette préoccupation se reflète dans la presse populaire {Globe and Mail, 10 avril 1993 ; Time, 9 janvier 1992) et dans les multiples revues de littérature sur la rémunération des dirigeants (Gomez-Mejia et Welbourne 1989 ; Lambert et Larcker 1991 ; Milkovich et Rabin 1991). Toutefois, la quasi-totalité de la recherche a été réalisée dans un contexte américain. En effet, alors qu'aux États-Unis la Securities and Exchange Commission (SEC) exige que les sociétés ouvertes divulguent la rémunération de leurs cinq dirigeants les mieux payés, les réglementations canadiennes n'obligeaient jusqu'à récemment les sociétés ouvertes à ne divulguer que la somme reçue par leurs dirigeants en tant que groupe.La présente étude vise à combler partiellement ce vide en utilisant les seules données fiables sur la rémunération des dirigeants canadiens, lesquelles sont publiées par des sociétés dont le siège social est au Canada et dont les actions sont négociées sur un marché boursier américain. Ces sociétés sont sujettes à la réglementation américaine de divulgation de la rémunération des dirigeants. La rémunération des dirigeants de ces sociétés canadiennes est d'abord analysée quant à l'étendue des quatre liens suivants (1) la relation entre la taille de l'organisation et la rémunération des dirigeants, (2) celui entre la performance organisationnelle et la rémunération des dirigeants, (3) l'effet direct du contrôle financier de la firme sur la rémunération des dirigeants et, (4) l'effet modérateur du contrôle financier d'une firme sur la relation entre la performance organisationnelle et la rémunération des dirigeants. Par la suite, la rémunération des dirigeants de ces sociétés canadiennes est comparée à celle des dirigeants de sociétés américaines similaires (taille, secteur) quant à l'étendue des quatre liens susmentionnés. L'ampleur des liens est inférée des coefficients obtenus d'analyses de régressions des moindres carrés.Les résultats obtenus indiquent que la taille d'une organisation est reliée positivement à la rémunération des dirigeants des sociétés canadiennes, et de façon plus étroite que pour les dirigeants de sociétés américaines. Les résultats sont cohérents avec ceux obtenus par les études antérieures tant britanniques qu'américaines. Les résultats de l'étude indiquent également que la performance organisationnelle, mesurée par le rendement de l'avoir des actionnaires, influence positivement la rémunération des dirigeants de sociétés canadiennes. Cette relation est toutefois plus forte dans le cas des dirigeants de sociétés américaines. Il ressort également de l'étude que la présence d'actionnaires importants dans une société (contrôle restreint) réduit le niveau de rémunération de ses dirigeants comparativement aux sociétés sans bloc de contrôle (propriété dispersée). Cet effet est plus marqué pour les sociétés américaines. La relation entre la performance organisationnelle et la rémunération des dirigeants de sociétés canadiennes et américaines est toutefois modifiée par l'introduction du contrôle financier comme variable modératrice. En effet, la performance organisationnelle — estimée à partir d'un indice de marché — a un effet positif sur la rémunération des dirigeants de sociétés canadiennes à propriété dispersée mais non sur la rémunération des dirigeants de sociétés canadiennes à contrôle restreint. Par contre, pour les dirigeants de sociétés américaines, la relation entre la performance organisationnelle — estimée par un indice de marché — et la rémunération des dirigeants est positive uniquement pour les sociétés à contrôle restreint mais non pour les sociétés à propriété dispersée. Les résultats obtenus pour les firmes américaines, mais non pour les firmes canadiennes, sont cohérents avec l'interprétation de la théorie des agences proposée par Tosi et Gomez-Mejia (1989). Selon ces auteurs, l'existence d'un bloc de contrôle dans l'actionnariat d'une firme devrait amener l'établissement d'un lien plus étroit entre la performance organisationnelle et la rémunération des dirigeants car les actionnaires ont la capacité d'imposer une formule de rémunération contingente à la performance.

This study attempts to identify determinants of executive compensation in Canada while comparing how they differ between Canada and the United States. Results suggest that firm size, firm performance, and firm ownership structure all determine executive compensation in Canada. However, several differences between the determinants of executive compensation in Canada and the U.S. are identified.

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