Et la chair s’est faite verbe

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1990

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Recherches féministes ; vol. 3 no. 2 (1990)

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Tous droits réservés © Recherches féministes, Université Laval, 1990



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Morny Joy, « Et la chair s’est faite verbe », Recherches féministes, ID : 10.7202/057607ar


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L'oeuvre de Julia Kristeva, surtout ses descriptions récentes de la religion, est à la fois compliquée et provocante. Cet article examine ses recherches à travers trois thèmes : la maternité, le «père de la préhistoire personnelle» et la religion. Quoique Kristeva anime nos pensées de façon merveilleuse, sa thèse principale reste fidèle à une interprétation freudienne des thèmes choisis qui nous laisse dans un monde patriarcal.

The work of Julia Kristeva, particularly her recent discussions of religion, is both complex and challenging. This article surveys these investigations under the headings of motherhood, the "father of personal prehistory", and religion. The main argument concerns the fact that though Kristeva may provoke our thinking on these topics, ultimately her allegiance to a Freudian interpretation is both restrictive and patriarchal.

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