La violence faite aux femmes en milieu conjugal : une peur qui perdure

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1993

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Recherches féministes ; vol. 6 no. 2 (1993)

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Tous droits réservés © Recherches féministes, Université Laval, 1993



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Francine Ouellet et al., « La violence faite aux femmes en milieu conjugal : une peur qui perdure », Recherches féministes, ID : 10.7202/057750ar


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Le but du présent article est de faire connaître quelques conclusions d'une recherche visant à évaluer l'efficacité d'un programme de traitement pour conjoints violents. Il compare d'abord les hommes et les femmes quant aux déclarations de cas de violence, exercée ou subie, un an après la fin dudit programme. Puis sont analysés les propos des femmes seulement, dégagés d'entrevues qualitatives auprès de conjointes victimes. Les principaux résultats laissent voir que, d'une part, les femmes déclarent, en moyenne, trois fois plus d'actes de violence que ne le fait leur conjoint. D'autre part, elles s'expriment sur les changements qu'elles ont perçus, depuis la fin du traitement de leur conjoint. La violence psychologique devient alors l'angle principal de leurs propos et la peur apparaît comme une conséquence incontournable de la violence subie. Le processus de victimisation comme cadre d'analyse permet ensuite de comprendre cette peur.

The purpose of this article is to describe some results of an evaluative study about a group treatment program for violent husbands. The authors compare the results of men and women about the declarations of violence, acted or suffered, one year after the end of the intervention program. In addition, they analyze the verbal content of women's discourses; this material comes from qualitative interviews with the wives of violent husbands. The main results are the following: 1) women acknowledge about three violent actions, while their husbands are confessing one; 2) they comment about the behavior and attitude changes they perceive in their husbands after the group treatment has ended; 3) and psychological violence becomes the main aspect of their verbal comments, in which fear is an unavoidable consequence. The victimization process is used as a theoretical frame of analysis which permits to understand this fear.

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