The implications of the Pineo Ridge readvance in Maine

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1977

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Géographie physique et Quaternaire ; vol. 31 no. 3-4 (1977)

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Tous droits réservés © Les Presses de l’Université de Montréal, 1977


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Harold W. Borns et al., « The implications of the Pineo Ridge readvance in Maine », Géographie physique et Quaternaire, ID : 10.7202/1000272ar


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Résumé En Fr

Much of the Laurentide ice sheet in Maine, Atlantic Provinces, and southern Quebec was a "marine ice sheet," that is it was grounded below the prevailing sea level. When proper conditions prevailed, calving bays progressed into the ice sheet along ice streams partitioning it, leaving those portions grounded above sea level as residual ice caps. At least by 12,800 yrs. BP a calving bay had progressed up the St. Lawrence Lowland at least to Ottawa while a similar, but less extensive calving bay developed in Central Maine at approximately the same time. Concurrently, ice draining north into the St. Lawrence and south into the Central Maine calving bays rapidly lowered the surface of the intervening ice sheet until it eventually divided over the NE-SW trending Boundary and Longfellow Mountains and probably over other highland areas as well. A major consequence of these nearly simultaneous processes was the separation of an initial large ice cap over part of Maine, New Brunswick, and Québec which was bounded on the west by the calving bay in Central Maine, to the north by the calving bay in the St. Lawrence Lowland, to the south by the Bay of Fundy, and to the east by the Gulf of St. Lawrence. In coastal Maine, east of the calving bay, the margin of the ice cap receded above the marine limit at least 40 km and subsequently read-vanced terminating at Pineo Ridge moraine approximately 12,700 yrs. BP. These events are the stratigraphie and chronologic equivalent of the Cary-Pt. Huron recession/Pt. Huron readvance of the Great Lakes region.

La plus grande partie de l’inlandsis laurentidien qui couvrait le Maine, les Maritimes et le sud du Québec était une « calotte glaciaire marine », sa base étant sous le niveau marin de l’époque. Les conditions le permettant, des baies de vêlage se sont développées le long de courants de glace et ont morcelle la calotte, si bien que les parties au-dessus du niveau de la mer sont devenues des calottes résiduelles. Vers 12 800 ans BP une baie de vêlage a occupé les basses terres du Saint-Laurent jusqu’à Ottawa. En même temps, une baie plus petite se développait dans le centre du Maine. Le drainage simultané de la glace, au nord, dans la baie de vêlage du Saint-Laurent et, au sud, dans celle du Maine a abaissé la surface de la calotte glaciaire jusqu’à ce qu’elle se divise le long des monts frontaliers et Longfellow (NE-SO) ainsi qu’en d’autres régions de hautes terres. Cette calotte glaciaire, d’abord très étendue, a donc été isolée au-dessus d’une partie du Maine, du Québec et du Nouveau-Brunswick. Elle était limitée à l’ouest par la baie de vêlage du centre du Maine, au nord par celle des basses terres du Saint-Laurent, au sud par la baie de Fundy et à l’est par le golfe du Saint-Laurent. Dans la région côtière du Maine, à l’est de la baie de vêlage, la marge glaciaire a reculé au-dessus de la limite marine sur au moins 40 km, puis a réavancé jusqu’à la moraine de Pineo Ridge vers 12 700 BP. Ces événements sont les équivalents stratigraphiques et chronologiques de la récession de Cary-Port Huron, suivie de la récurrence de Port Huron, dans la région des Grands Lacs.

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