Fluctuations holocènes de la limite des forêts de mélèzes, rivière aux Feuilles, Nouveau-Québec : une analyse macrofossile en milieu tourbeux

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1981

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Géographie physique et Quaternaire ; vol. 35 no. 1 (1981)

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Tous droits réservés © Les Presses de l’Université de Montréal, 1981


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Réjean Gagnon et al., « Fluctuations holocènes de la limite des forêts de mélèzes, rivière aux Feuilles, Nouveau-Québec : une analyse macrofossile en milieu tourbeux », Géographie physique et Quaternaire, ID : 10.7202/1000378ar


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A l’aide de macrofossiles ligneux récoltés dans les fens, situés de part et d’autre de la limite moderne des forêts, nous avons reconstitué les déplacements de la limite des forêts au cours de l’Holocène, dans la région de la rivière aux Feuilles, Nouveau-Québec (ca 58°15' N, 72° O). Cette reconstitution des fluctuations de la limite des forêts est basée sur une récolte exhaustive de plus de 700 macrofossiles ligneux, dont 67 spécimens ont été datés par la méthode du 14C. Les mélèzes étaient présents dans la région il y a 4500 ans BP. Depuis cette date, les mélèzes ont transgressé au moins à deux reprises la limite moderne des forêts, soit entre 3500 et 2700 ans BP, où s’est faite l’expansion maximale de la limite des forêts vers le nord, et entre 2000 et 1600 ans BP, où une seconde remontée, de moins grande ampleur, a été notée. Très peu de macrofossiles datant des périodes de 2700-2400, 2100-2000, 1600-1300 ans BP ont été récoltés, ce qui suggère une régression des populations arborescentes durant ces périodes. Après 1300 ans BP, aucun déplacement de la limite des forêts vers le nord n’a été enregistré, bien qu'une expansion locale des populations de mélèzes se soit fait entre 1000 et 600 ans BP, ainsi qu’une régression entre 550 et 250 ans BP. Malgré une recherche intensive, aucun macrofossile de mélèze n'a été récolté à plus de 5 km au nord de la limite moderne des forêts.

The aim of this project was to outline the fluctuations of the limit of tamarack forests during the Holocene, based on wood macrofossil evidence collected in organic deposits at Rivière aux Feuilles, Nouveau-Québec (ca. 58°15' N, 72° W). The history of postglacial forest-line is based on an exhaustive collection of more than 700 macrofossils, from which a sampling of 67 macrofossils were radiocarbon-dated. Results indicate that the tamarack was present in the area in 4500 years BP. Since then the tamarack transgressed at least twice the position of the modern forest-lines: 1) between 3500 and 2700 years BP, when the maximum forest-line expansion towards the north took place ; and 2) between 2000 and 1600 years BP, when a less extensive northward displacement was registered. Very few macrofossils dated around 2650-2400, 2100-2000, 1600-1300 years BP were collected. This is interpreted as a regression of tree populations during these periods. After 1300 years BP no forest-line displacement was registered; however, there were local expansions of tamarack populations between 1000 and 600 years BP, and regressions between 550 and 250 years BP. In spite of an intensive search in organic deposits, no tamarack macrofossil was collected further north than 5 km of the modern forest-line.

Der Zweck dieses Projekts war es, einen Umriss der Schwang kungen in der Bewaldungsgrenzen der Lärchen zu zeigen. Die Grundlage bildeten Holz-Makrofossile welche aus den organischen Ablagerungen des Rivière aux Feuilles Flusses, nördliches Québec (ca 58°15' N, 72°W) gesammelt wurden. Die Geschichte der postglazialen Waldgrenze ist auf eine ausschöpfende Sammlung von mehr als 700 Makrofossilen begründet, von welcher eine Probe von 67 Makrofossilen durch Radio-Karbon datiert wurde. Die Resultate zeigen dass Lärchen in der Gegend 4500 Jahre v.u.Z. anwesend waren. Seit dem haben die Lärchen die Position der heutigen Waldesgrenzen mindestens zweimal überschritten, 1) zwischen 3500 und 2700 Jahren v.u.Z., wenn die nördlichste Ausdehnung der Waldgrenze stattfand und 2) zwischen 2000 und 1600 Jahren v.u.Z., wenn eine weniger ausgedehnte nordwärts Verschiebung aufgezeichnet wurde. Sehr wenige Makrofossile mit Daten um 2650-2400, 2100-2000, 1600-1300 Jahren v.u.Z. wurden gefunden. Das wird als ein Rückschritt der Bewaldung in diesen Zeiten gedeutet. Später als 1300 v.u.Z. wurde keine Waldlinien Verschiebung mehr aufgezeichnet, es gab aber lokale Ausdehnungen der Lärchenbevölkerung zwischen 1000 und 600 Jahren v.u.Z. und Rückschritte zwischen 550 und 250 Jahren v.u.Z., Trotz intensiver Untersuchungen in den organischen Ablagerungen, wurde kein Lärchenmakrofossil gefunden, das mehr als 5km nördlich der heutigen Waldgrenze lag.

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