Végétation tardiglaciaire et postglaciaire au sud-est du parc des Laurentides, Québec

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1981

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Géographie physique et Quaternaire ; vol. 35 no. 3 (1981)

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Tous droits réservés © Les Presses de l’Université de Montréal, 1981



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Claude Labelle et al., « Végétation tardiglaciaire et postglaciaire au sud-est du parc des Laurentides, Québec », Géographie physique et Quaternaire, ID : 10.7202/1000544ar


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L’analyse pollinique des sédiments de trois lacs situés au sud-est du parc des Laurentides a permis de retracer les étapes de la recolonisation végétale post-wisconsinienne. Celle-ci s’est effectuée selon un schéma assez constant à travers le secteur à l’étude. Au début, la végétation était très ouverte, mais tout de même relativement riche en taxons herbacés et arbustifs. Cette phase initiale de végétation (sous-zone la) fut suivie, après une période de transition (sous-zone 1b), par une végétation luxuriante de type toundra (sous-zone 1c). Celle-ci fut à son tour remplacée par une végétation de type toundra arbustive (sous-zone 1d) où l’on voit s’accroître l’importance de Betula glandulosa et d’autres éléments arbustifs. Avec un certain métachronisme entre les sites, l’afforestation s’est amorcée par l’installation du Populus cf. tremuloïdes (sous-zone 2a) et s’est poursuivie par l’arrivée de Picea mariana (fin de la sous-zone 2a) puis, par celle d’une série d’arbres tels Betula papyrifera, Pinus cf. divaricata, Abies balsamea, Picea glauca et Larix laricina (sous-zone 2b). Pendant cette dernière phase de l’afforestation, l’abondance du pollen d’Alnus cf. crispa dans les spectres est maximale. Il semble qu’au moins mille ans se soient écoulés avant l’arrivée des arbres autres que le Populus cf. tremuloïdes. Par la suite, l’histoire de la végétation forestière (zone 3) a été plutôt monotone. Bien que les diagrammes révèlent des périodes de plus grande abondance de certains taxons (Pinus strobus, Picea mariana, Pinus et. divaricata), la majorité des arbres, présents actuellement dans la région, ont migré très tôt à l’Holocène.

Pollen analysis of the sediments of three lakes located southeast of the Laurentides provincial Park served to reconstruct different stages in the post-Wisconsinan vegetational history. Those stages proved to be widespread within the studied area. The first stage (subzone 1a) corresponds to a very open landscape, but the scarce vegetation cover already consisted in many herb and shrub taxa. After a transitional stage (subzone 1b), a very rich tundra-like vegetation occurred (subzone 1c), followed by a shrub-dominated vegetation in which Betula glandulosa played an important role (subzone 1d). Populus cf. tremuloïdes initiated the afforestation stage (subzone 2a), followed by Picea mariana. The afforestation was completed by the immigration of many tree species (Betula papyrifera, Pinus cf. divaricata, Abies balsamea, Picea glauca and Larix laricina) during the next stage (subzone 2b). The pollen of Alnus cf. crispa shows maximum abundance within subzone 2b. The dating of these stages is hampered by thp lack of chronological control of the largely inorganic sediments to which they belong. However, at least one thousand years passed between ice retreat and the immigration of Populus cf. tremuloïdes. The forest vegetation history (zone 3) that followed afforestation has been quite monotonous. Only minor changes of the abundance of species like Pinus strobus, Picea mariana and Pinus cf. divaricata are revealed by the pollen diagrams. Most of the tree species were present very early in the Holocene.

Die Pollenanalyse der Sedimente von drei im süd-östlichen Parc-des-Laurentides gelegenen Seen, haben uns erlaubt die Wiederansiedlung von der post-wisconsin Vegetation zu beobachten. Diese hat sich, über das ganze Forschungsgebiet, nach einem ziemlich beständigen Schema vollzogen. Zu Beginn war die Vegetation sehr often, aber doch schon verhältnismässig reich an Grässer- und BuschTaxonen. Dieser Anfangsphase der Vegetation (Subzone 1a), folgte nach einer Übergangszeit (Subzone 1b) eine mehr üppige Vegetation vom Tundratyp (Sub-zone 1c). Diese wurde ebenfalls durch eine Vegetation vom Typ Buschtundra ersetzt (Subzone 1d), wo man eine wachsende Menge von Betula glandulosa und andere Busch-Elemente beobach-ten kann. Mit einem gewissen Metachronismus unter den Gebieten hat die Bewaldung durch die Ansiedlung von Populus cf. tremuloides (Subzone 2a) angefangen und hat sich durch die Ansiedlung von Picea mariana (Ende der Subzone 2a) fortgesetzt, gefolgt von mehreren Baumarten wie Betula papyrifera, Pinus cf. divaricata, Abies balsamea, Picea glauca et Larix laricina (Subzone 2b). In dieser letzten Phase der Bewaldung, ist die Häufigkeit von Alnus cf. crispa — Pollen in den Spektren auf ihrem Höhepunkt angelangt. Später erweist sich die Geschichte der Waldve-getation (Zone 3) als ziemlich monoton. Wenn auch die Diagramme eine grössere Fülle gewisser Taxone (Pinus strobus, Picea mariana, Pinus cf. divaricata) zeigen, so sind doch die meisten Bäume, die man heute in der Region findet, seit dem fruhen Holozän migriert.

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