Réponse à James Tully. Le défi canadien : faire droit à deux visions différentes du pays

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2000

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Globe : Revue internationale d’études québécoises ; vol. 3 no. 1 (2000)

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Claude Ryan, « Réponse à James Tully. Le défi canadien : faire droit à deux visions différentes du pays », Globe: Revue internationale d’études québécoises, ID : 10.7202/1000568ar


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L’auteur commente dans cet article un texte de James Tully publié dans une récente livraison de GLOBE Revue internationale d’études québécoises sous le titre « Liberté et dévoilement dans les sociétés multinationales ». L’auteur situe dans son contexte historique l’impasse constitutionnelle qui perdure entre le Québec et le reste du Canada. Il évoque en particulier trois événements majeurs, soit la Loi constitutionnelle de 1982, l’échec de l’Accord du Lac Meech et l’Avis de la Cour suprême, rendu en 1998, sur la sécession du Québec. Il rappelle aussi qu’au cours des dernières décennies, par-delà des échecs pénibles, le Québec a enregistré nombre de gains dont la portée ne fut pas négligeable. À la différence de Tully, qui a surtout mis l’accent sur les conséquences positives qui pourraient découler des principes énoncés par la Cour suprême, l’auteur souligne que l’Avis, dans ses aspects proprement légaux, laisse peu de marge de manoeuvre au Québec et a déjà servi de justification pour le dépôt au Parlement du projet de loi C-20. L’impasse entre le Québec et le reste du Canada ayant sa source dans l’existence de deux visions très différentes du pays, la démarche de dévoilement et de reconnaissance préconisée par Tully pourrait, selon l’auteur, aider grandement les tenants des deux visions à mieux connaître leurs positions respectives et à mettre au point des formes de cohabitation davantage acceptables.

The author examines in this article a text by fames Tully published in a recent issue of GLOBE. Revue internationale d’études québécoises under the title "Liberté et dévoilement dans les sociétés multinationales" (Revelation and recognition in multinational societies). The author situates, in this historical context, the constiuitional impass enduring between Quebec and the rest of Canada. He evokes three major events in particular: the constitutional Bill of 1982, the failure of the Meech Lake Accord and the Opinion of the Supreme Court, pronounced in 1998, on Quebec separation. He also recalls that over the course of the last few decades, beyond painful failures, Quebec has demonstrated a great number of gains whose scope was hardly negligeable. Unlike Tully, who especially emphasized the positive consequences which could ensue from the principles expressed by the Supreme Court, Ryan underlines that the Opinion, in its specifically legal aspects, leaves little room for manoeuvre in Quebec and has already served as a justification for the submitting of Bill C-20 in Parliament. The impass existing between Quebec and the rest of Canada originating with the existence of two very different visions of the country, the step defined by revelation and recognition recommended by Tully could according to the author, significantly help the supporters of the two visions to better acquaint themselves with their respective positions and to perfect forms of more acceptable cohabitation.

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