L’infatigable image ou les horizons du temps au cinéma

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1994

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Cinémas : Revue d'études cinématographiques ; vol. 5 no. 1-2 (1994)

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Lucie Roy, « L’infatigable image ou les horizons du temps au cinéma », Cinémas: Revue d'études cinématographiques / Cinémas: Journal of Film Studies, ID : 10.7202/1001011ar


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L’auteure propose de réfléchir sur le statut photographique du film et, plus précisément, sur les enjeux d’une « conscience d’image » ou d’une intentionnalité inscrite dans le film, laquelle peut faire jouer la « rétention avec perception » et le « ressouvenir sans perception » directe (Ricoeur). L’auteure propose de lire le film comme une série de perceptions qui résulte d’une oeuvre cognitive et a pour origine une pensée en écriture et, du côté spectatoriel, de le considérer comme une oeuvre perceptive, une oeuvre offerte à la perception et dont la compréhension dépend du recouvrement cognitif effectué pat le spectateur. Aux deux pôles, de la perception par le spectateur de l’écriture cognitive du film et de la cognition en forme de perception dans le film, le film trace le réseau d’une phénoménalité.

In this article the author reflects on film's status as photography, or more specifically on what is at stake in an "image-consciousness," or an intentionality in the making of a film. This brings into play the direct "retention with perception" and the "re-remembering without perception" (Ricoeur). Moreover the author proposes reading film as a series of perceptions which result from cognitive work and originate from a thought in writing and, on the spectatorial side, as perceptive work, one offered to the perception, whose understanding depends on the cognitive retrieval carried out by the spectator. Between the two poles, from the perception by the spectator of the cognitive writing of the film and the cognition of the form of perception in the film, the film traces a network of phenomenality.

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