The effects of grammatical proscription on morphosyntactic change: Auxiliary variation in Franco-American French

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2011

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Arborescences : Revue d'études françaises ; no. 1 (2011)

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Louis E. Stelling, « The effects of grammatical proscription on morphosyntactic change: Auxiliary variation in Franco-American French », Arborescences: Revue d'études françaises, ID : 10.7202/1001942ar


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Résumé En Fr

The author explores the influence of grammatical proscription on morphosyntactic change (or lack thereof) in two Franco-American communities, based on data gathered through sociolinguistic interviews with French-English bilinguals from Southbridge, Massachusetts and Woonsocket, Rhode Island. A study of the use of passé composé shows that although a great deal of variation exists within the communities, language shift does not appear to be causing rapid linguistic change. The author also finds that, with the exception of community of residence, every social constraint considered was found to exercise a significant influence on variation. The analysis thus indicates that despite the sociolinguistic situation of language shift, the passé composé shows a high degree of resistance to grammatical simplification in both Southbridge and Woonsocket.

L’auteur examine l’influence de la proscription grammaticale sur la variation et la stabilité morphosyntaxiques dans deux communautés franco-américaines, à partir des données recueillies par des interviews sociolinguistiques avec des locuteurs bilingues (français-anglais) de Southbridge au Massachusetts et de Woonsocket au Rhode Island. Une étude de l’emploi du passé composé révèle qu’en dépit d’un taux élevé de variation à l’intérieur des communautés, transfert linguistique vers l’anglais ne semble pas provoquer des changements linguistiques rapides. De plus, l’auteur a découvert qu’à l’exception de la communauté de résidence, chaque contrainte sociale observée exerce une influence significative sur la variation. Ainsi, l’analyse démontre que malgré la tendance sociolinguistique au transfert, le passé composé, tout autant à Southbridge et qu’à Woonsocket, fait preuve d’un grand degré de résistance envers la simplification grammaticale.

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