Repenser le rapport à la ville : Pour une histoire autochtone de l’urbanité

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2010

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Nouvelles pratiques sociales ; vol. 23 no. 1 (2010)

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Nathalie Kermoal et al., « Repenser le rapport à la ville : Pour une histoire autochtone de l’urbanité », Nouvelles pratiques sociales, ID : 10.7202/1003168ar


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La place et la présence des Autochtones dans les villes suscitent depuis plusieurs années un vif intérêt de la part des chercheurs et des instances gouvernementales. Phénomène perçu et construit au départ comme un problème, une nouvelle production scientifique rend compte peu à peu des réalités plurielles des Autochtones des villes. La nécessité de repenser les approches, de questionner l’information existante et de redéfinir les concepts se fait donc sentir. Les études qui font autorité dans le domaine de l’urbanité des Autochtones mettent cependant davantage l’accent sur les dimensions sociologiques et politiques faisant souvent abstraction de la dimension historique de la présence autochtone dans les villes canadiennes et québécoises. Dans la mesure où nos formulations et représentations du passé déterminent nos perceptions et nos idées sur le présent, il est primordial de développer un cadre de réflexion afin de réinscrire l’Autochtone dans l’histoire urbaine et de cerner le vide historique devant lequel nous sommes placés. En nous appuyant sur des exemples concrets, notre étude se veut avant tout exploratoire. Elle propose de réinvestir le lieu de mémoire qu’est la ville afin de combler le déficit des connaissances en rassemblant les éléments d’un nouveau récit autochtone de l’urbanité. Cette histoire devrait ultimement favoriser l’émergence d’une nouvelle conscience citoyenne.

In recent years, the place and the presence of Aboriginal people in cities have attracted a growing interest from researchers and government policy makers alike. Initially positioned and researched largely as a problem, newer research on urban Aboriginality has explored the pluralities of the urban Aboriginal experiences. Though it has begun to challenge existing information and redefine concepts, further studies remain sorely needed. The research on these issues has tended to position urban Aboriginality in light of its sociological and political dimensions rather than its historical one. Insofar as our formulations and representations of the past determine our perceptions and ideas of the present, a conceptual framework that identifies historical gaps and re-inscribes Aboriginal presence within city’s histories will assist greatly in illuminating a more complex analysis of historical relations. Our study is primarily exploratory and proposes to invest the place of memory that is represented by the city to fill an existing knowledge gap by bringing together the elements of a new narrative of indigenous urban experiences that, in turn, represents a small, initial step towards the establishment of a new civic consciousness.

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