Body techniques of health: Making products and shaping selves in northwest Alaska

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2010

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Études/Inuit/Studies ; vol. 34 no. 2 (2010)

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Amber Lincoln, « Body techniques of health: Making products and shaping selves in northwest Alaska », Études/Inuit/Studies, ID : 10.7202/1003911ar


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Cet article examine les liens entre les technologies du corps et le bien-être. Les habitants du nord-ouest de l’Alaska sont, de manière disproportionnée, victimes de maladies sociales et comportementales. À Nome et à Kotzebue, les femmes inupiat et yupiit prescrivent aux membres de leur famille la pratique d’activités traditionnelles, telles que la production de nourriture et la fabrication d’outils et d’objets d’artisanat à partir de matières premières locales, pour retrouver leur bien-être. En même temps, les institutions autochtones de l’Alaska organisent des activités de subsistance qu’elles considèrent comme un moyen de générer un mode de vie sain pour leurs membres. Cet article cherche à comprendre pourquoi tant d’habitants de Nome et de Kotzebue considèrent que les activités traditionnelles représentent une solution aux malaises sociaux locaux tels que la toxicomanie ou l’alcoolisme. Cette étude ethnographique porte sur les efforts collectifs de deux groupes de femmes, dans le domaine de la transformation du phoque en «viande noire» et dans celui de l’apprentissage de la vannerie — activités qualifiées localement de pratiques «traditionnelles». Cet article souligne tout d’abord les pratiques corporelles qui se développent dans les lieux de production collective féminine. Deuxièmement, il décrit la contemplation et les récits qui émergent de ces espaces. Enfin, il explore la relation entre les pratiques corporelles et l’expression verbale, et la manière dont cette relation favorise le bien-être. L’analyse des activités traditionnelles inupiat et yupiit dans le cadre des processus technologiques révèle la manière dont la fabrication de produits traditionnels contribue à la santé des individus.

This paper considers the connections between body technologies and wellness. Residents of northwest Alaska suffer disproportionately from social and behavioural illnesses. In Nome and Kotzebue, Inupiat and Yupiit women prescribe traditional activities, such as processing food and making tools and crafts from local harvests, to family members in an effort to promote their well-being. At the same time, Alaska Native institutions organise subsistence activities as a means to generate healthy living among tribal members. This paper seeks to understand why so many Nome and Kotzebue residents view traditional activities as a solution to locally perceived social ills such as substance abuse. The ethnography is based on two groups of women’s collective efforts: processing of seal into black meat and learning to make grass baskets—activities locally identified as “traditional” practices. Firstly, this article highlights the body practices developed within spaces of women’s collective production. Secondly, it describes the contemplation and narratives that emerge within these spaces. Lastly, it explores the relationship between body practice and verbal expression, and how this relationship promotes wellness. Analysing Inupiat and Yupiit traditional activities within the framework of technological process reveals how making traditional products also shapes healthy individuals.

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