L’image du trépas

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2003

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Intermédialités : Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques ; no. 2 (2003)

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Michèle Garneau, « L’image du trépas », Intermédialités: Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques / Intermediality: History and Theory of the Arts, Literature and Technologies, ID : 10.7202/1005461ar


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Comment la narration de la mort d’un homme au cinéma peut-elle devenir la célébration de l’image elle-même, de sa puissance de résurrection? Cet article propose une lecture du Goût de la cerise du cinéaste iranien Abbas Kiarostami, dont la narration conduit le spectateur au seuil du visible, dans une image qui — telle est l’hypothèse ici proposée — est l’image même du spectateur que souhaite Kiarostami : celui qui, fermant les yeux sur les images qu’on lui propose, se raconterait son propre au-delà à même la finitude de l’image cinématographique.

How can the filmed story of a man's death become the celebration of the image itself, of its peculiar power of resurrection? This article proposes a reading of Abbas Kiarostami's Taste of Cherry, a film whose narration guides the viewer towards the threshold of the visible which, as we argue, is an image of the filmmaker's own ideal spectator: a spectator who, eyes closed, would use the cinematographic image to tell the story of his or her own beyond.

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