Repenser l’échec entrepreneurial des petites entreprises émergentes : Proposition d’une typologie s’appuyant sur une approche intégrative

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2010

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Revue internationale P.M.E. : Économie et gestion de la petite et moyenne entreprise ; vol. 23 no. 2 (2010)

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Ali Smida et al., « Repenser l’échec entrepreneurial des petites entreprises émergentes : Proposition d’une typologie s’appuyant sur une approche intégrative », Revue internationale P.M.E.: Économie et gestion de la petite et moyenne entreprise, ID : 10.7202/1005762ar


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Créer une entreprise demeure aujourd’hui une initiative très risquée. Même si les statistiques montrent que la disparition précoce d’une jeune petite entreprise est un destin plus probable que sa survie, la littérature scientifique sur l’entrepreneuriat se concentre sur la réussite entrepreneuriale. Les petites entreprises émergentes qui échouent demeurent un groupe peu étudié. En plus, il n’y a pas de consensus sur la signification de l’échec entrepreneurial qui, d’ailleurs, par sa nature multidimensionnelle et complexe, peut revêtir plusieurs configurations. Dans le but de mieux percevoir l’échec entrepreneurial, le présent article propose une typologie articulée autour des trois théories : la théorie d’écologie des populations des organisations, l’approche fondée sur les ressources et la théorie de la « brèche aspirations-réalisations ». L’écologie des populations des organisations perçoit l’échec en termes de mortalité. Basée sur la primauté des ressources, l’approche du même nom analyse l’échec en termes de défaillance économique. La troisième théorie accorde un rôle important à la motivation entrepreneuriale. Pour la théorie de la « brèche aspirations-réalisations », l’échec est associé à la déception personnelle du fondateur à la suite de la non-concrétisation de ses aspirations et attentes initiales. À travers la combinaison de ces trois approches, cet article élabore une typologie de huit catégories ou scénarios d’échec. Il tente d’aller au-delà de la dichotomie classique qui oppose l’ « échec total » et la « réussite absolue ». Il introduit les scénarios d’« échec marginal » et d’« échec partiel ». Une analyse qualitative exploratoire fondée sur l’étude de 10 cas a servi à illustrer cette typologie.

Starting a new venture remains a very risky initiative. Although statistics show that the disappearance of small businesses is more likely to occur than its survival, specialists have however focused more on entrepreneurial success. There has been very little study on the failure of new ventures. Entrepreneurial failure is a multidimensional and complex phenomenon and, as opposed to seeking a single definition, it is necessary to identify the different types of new ventures that have failed. In effect, this article proposes a typology with the aim of a better perception of entrepreneurial failure. This typology is derived from three theories : the population ecology of organizations, resource-based theory and goal-achievement gap theory. The first approach involving the population ecology of organizations perceives failure in terms of discontinuity. Based on the primacy of resources, the second approach analyzes failure in economic terms. The third approach places emphasis on entrepreneurial motivation. Using the goal-achievement gap theory, failure is associated with the founder’s personal disappointment with respect to the non-achievement of her or his specific aspirations and expectations. Combining these three approaches, we have formulated a typology of failure that describes eight categories or scenarios. The purpose of this study is to move beyond the dichotomy between “total failure” and “absolute success” by introducing the notions of “marginal failure” and “partial failure”. An exploratory qualitative analysis based on the study of ten cases is used to illustrate this typology.

En la actualidad, crear una empresa continúa siendo una iniciativa de alto riesgo. Aún si las estadísticas muestran que la desaparición precoz de una nueva pequeña empresa es un destino más probable que la supervivencia, los estudios científicos sobre el emprendimiento se concentran en su éxito. El fracaso de las pequeñas empresas emergentes sigue siendo un fenómeno poco estudiado. Adicionalmente, no hay consenso sobre la significación de este concepto en el contexto del emprendimiento, que por su naturaleza multidimensional y compleja, puede tomar varias configuraciones. Con el objeto de mejorar la comprensión del fracaso del emprendimiento, este artículo propone una tipología basada en tres teorías : la ecología de las poblaciones de organizaciones, el enfoque basado en los recursos y la teoría de la “brecha entre aspiraciones y realizaciones”. La primera percibe el fracaso en términos de mortalidad, mientras que la segunda lo analiza como la quiebra económica, y la tercera otorga un papel importante a la motivación del emprendedor, asociando el fracaso a la decepción personal del fundador, la cual surge al no haber logrado concretar sus aspiraciones y expectativas iniciales. A través de la combinación de estas tres teorías, en este artículo se elabora una tipología compuesta por ocho categorías o escenarios de fracaso. Tratando de ir más allá de la dicotomía clásica que opone el fracaso total al éxito rotundo, se introducen los escenarios de fracaso marginal y parcial. Un análisis cualitativo exploratorio basado en el estudio de diez casos sirve para ilustrar esta tipología.

Die Gründung eines Unternehmens ist bis heute mit grossen Risiken verbunden. Obwohl Statistiken zeigen, dass das frühe Verschwinden von Jungunternehmen das wahrscheinlichere Schicksal ist, als dessen Überleben, konzentriert sich die Wissenschaft auf den unternehmerischen Erfolg. Daher stellen kleine Start-ups die scheitern, eine wenig untersuchte Gruppe dar. Darüber hinaus gibt es keinen Konsens über die Bedeutung des unternehmerischen Scheiterns, das in seiner Natur multidimensional und komplex ist und verschiedene Gestalt annehmen kann. Um ein besseres Verständnis der unternehmerischen Misserfolge zu erhalten, schlägt der vorliegende Artikel eine Typologie vor, die auf drei Theorien basiert : der Populationsökologie von Organisationen, dem ressourcenbasierten Ansatz und drittens, der Theorie der Diskrepanz zwischen Bestreben und Realisation. In der Populationsökologie von Organisationen wird Scheitern als Mortalität wahrgenommen. Beim ressourcenbasierten Ansatz ist Scheitern als wirtschaftliches Versagen definiert. Die dritte Theorie schreibt der Motivation eine wichtige Rolle zu. Scheitern also, ist direkt mit der persönlichen Enttäuschung des Unternehmers verbunden, die mit der Nichterreichung der Erwartungen einhergeht. Durch die Kombination dieser drei Ansätze, wurde eine Typologie mit acht Kategorien von Misserfolgsszenarien erstellt. Zudem wird versucht, sich von der klassischen Dichotomie – totales Scheitern und absoluter Erfolg zu entfernen. Zu diesem Zwecke werden neue Begriffe, wie “marginales Versagen” und “teilweises Versagen”, eingeführt. Anhand einer explorativen Vorgehensweise bei zehn Fallstudien wurde die neue Typologie illustriert.

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