Des images et des signes. À propos de la relation indexicale et de son interprétation

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2008

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Recherches sémiotiques ; vol. 28-29 no. 3-1 (2008-2009)

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Le présent article cherche à démontrer que le diagnostic des théoriciens du cinéma annonçant la fin du 7e art — dans la mesure où il reposerait sur le concept peircéen de l’index — fait foi d’une profonde incompréhension de la théorie sémiotique de C. S. Peirce. En outre, les nouvelles images numériques de la photographie et du cinéma ne sont pas “moins” indexicales qu’avant et ne sauraient l’être d’un point de vue strictement logique. Ce qui ne signifie pas, toutefois, qu’il n’existe aucune distinction pertinente au plan sémiotique entre l’image photo-filmique d’une part, et la peinture, le dessin, ou l’image de synthèse d’autre part. Nous ferons appel à la classification des signes élaborée par Peirce en 1903 pour examiner ce qui distingue ces deux paradigmes de l’image.

With the digital revolution several scholars have claimed that photography and cinema has irrevocably changed in that it is no longer indexical. This essay shows this diagnosis to rest on a deep misunderstanding of the concept of indexicality as developed by C. S. Peirce. From a logical perspective, digital images are indeed no “less” indexical. However this doesn’t mean that there exist no semiotically relevant distinctions to be made between photo-filmic images on one hand and painting, drawing and CGI on the other. This essay seeks to investigate such distinctions by calling on Peirce’s 1903 classification of signs.

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