2008
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Recherches sémiotiques ; vol. 28-29 no. 3-1 (2008-2009)
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Martin Lefebvre, « Des images et des signes. À propos de la relation indexicale et de son interprétation », Recherches sémiotiques / Semiotic Inquiry, ID : 10.7202/1005865ar
Le présent article cherche à démontrer que le diagnostic des théoriciens du cinéma annonçant la fin du 7e art — dans la mesure où il reposerait sur le concept peircéen de l’index — fait foi d’une profonde incompréhension de la théorie sémiotique de C. S. Peirce. En outre, les nouvelles images numériques de la photographie et du cinéma ne sont pas “moins” indexicales qu’avant et ne sauraient l’être d’un point de vue strictement logique. Ce qui ne signifie pas, toutefois, qu’il n’existe aucune distinction pertinente au plan sémiotique entre l’image photo-filmique d’une part, et la peinture, le dessin, ou l’image de synthèse d’autre part. Nous ferons appel à la classification des signes élaborée par Peirce en 1903 pour examiner ce qui distingue ces deux paradigmes de l’image.