“The most exclusive village in the world”: The Utilization of Space by the Victorian Aristocracy during the London Season

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2011

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Urban History Review ; vol. 40 no. 1 (2011)

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Kathryn Wilkins, « “The most exclusive village in the world”: The Utilization of Space by the Victorian Aristocracy during the London Season », Urban History Review / Revue d'histoire urbaine, ID : 10.7202/1006402ar


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Résumé En Fr

On 18 May 1859, after a “smutty journey,” Lucy Lyttelton stepped from a Britschka carriage onto the pavement of Stratton Street, Piccadilly, in the heart of the West End of London. Accompanied by her politician father, and her elder sister Meriel, Lucy had migrated from Hagley Hall, the family’s country estate in Worcestershire. Four weeks later, Lucy travelled to St. James’s Palace with “awestruck anticipation,” to be presented to Queen Victoria; she was officially “out” in Society. For the three months that followed, Lucy was engaged in a whirl of socializing that characterised the West End during the period. She attended concerts and dinner parties dressed in expensive gowns, and danced with eligible suitors in crowded ballrooms. During the day, she rode along Rotten Row in Hyde Park in the family’s carriage, accompanied by her Aunt Catherine, the wife of Prime Minister William Gladstone. In the afternoon she gossiped with her equally aristocratic and titled friends, plotting the capture of a suitable husband at the next ball or private party.Lucy’s life in London was mirrored by thousands of other debutantes and their families, each a constituent part of the “London Season.” The social whirl that occurred in this corner of the capital during the eighteenth and nineteenth centuries had significant implications for the nature of the West End at the time. The character and meaning of individual houses and streets, and entire neighbourhoods, were altered by the activities of elite families such as Lucy’s to the extent that the London Season can be understood to have been of fundamental importance in shaping space in this corner of London.This paper analyzes in depth this relationship between space and the London Season, identifying specifically the impact elites had on the West End. In so doing, the research moves beyond previous literature regarding the Season to understand the part-time nature of space, the way in which gated communities were created, the influence of elite fashion on residential spaces, and the close relationship between space and status formed during this period. These analyses make important contributions to a critical understanding of the location of the Season in the West End, and the importance of this space to the elite in the nineteenth century.

Le 18 mai 1859, après un « trajet salissant »2, Lucy Lyttelton est descendue d’une voiture Britschka, sur le pavé de la rue Stratton, à Piccadilly, au coeur du West End de Londres. Accompagnée de son père, un homme politique, et de sa soeur aînée Meriel, Lucy arrivait de Hagley Hall, la maison de campagne familiale à Worcestershire. Quatre semaines plus tard, Lucy se rendait au palais St. James, à la fois impatiente et intimidée3 d’être présentée à la reine Victoria : elle faisait son entrée dans la société. Au cours des trois mois qui suivirent, Lucy participa à un tourbillon d’activités sociales bien caractéristique du West End à l’époque. Elle assista à des concerts et à des soupers, revêtue de robes très coûteuses, et dansa avec des prétendants dans des salles de bal bondées. Durant la journée, elle se promenait le long de Rotten Row, dans Hyde Park, dans le carrosse de la famille, accompagnée de sa tante Catherine, épouse du premier ministre William Gladstone. L’après-midi, elle faisait la jasette avec ses amies, aussi de familles aristocrates et titrées, et ensemble elles planifiaient la conquête d’un mari convenable au prochain bal ou à la soirée suivante.La vie de Lucy à Londres était semblable à celle de milliers d’autres débutantes et de leurs familles, chacune participant activement à la « saison mondaine » à Londres. Au dix-huitième et au dix-neuvième siècles, la vie mondaine dans ce quartier de la capitale a eu d’importantes répercussions sur la nature même du West End. Les activités des familles de l’élite, comme celle de Lucy, ont influé sur l’allure et la signification des maisons, des rues, voire de quartiers entiers, à un point tel où la saison à Londres peut être perçue comme un facteur déterminant qui a façonné l’espace de cette partie de la ville.Cet article analyse en profondeur la relation entre l’espace et la saison à Londres, en s’attardant en particulier sur les répercussions de l’élite dans le West Est. Ce faisant, la recherche va au-delà de la littérature existante sur la saison mondaine en vue de comprendre l’autre existence de l’espace, la façon dont les communautés protégées ont été créées, l’influence de la mode de l’élite sur les espaces résidentiels et la façon dont s’est formée, à cette époque, la relation étroite entre l’espace et le statut social. Ces analyses contribuent grandement à la compréhension critique de l’emplacement de la saison mondaine dans le West End et de l’importance de cet espace pour l’élite du dix-neuvième siècle.

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