Temps narratif, temps dialectique : Une étude d’un panneau de Max Beckmann

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2011

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Protée ; vol. 39 no. 2 (2011)

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Anne Beyaert-Geslin, « Temps narratif, temps dialectique : Une étude d’un panneau de Max Beckmann », Protée, ID : 10.7202/1007175ar


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L’article étudie la relation au temps d’une peinture de Max Beckman intitulée Tod ([mort] 1938) et observe comment la textualité construit cet effet de sens. Le panneau s’inscrivant dans le contexte des années 1930, il recourt au procédé de la distanciation de Brecht (Verfremdung) et prend ses distances vis-à-vis du temps narratif de la storia. Dans la perspective d’un temps narratif, l’effet de sens temporel est produit par l’aspectualisation, mais, en ce cas, le mouvement aspectuel est interrompu à chaque étape et la catégorie sémantique interrogée. L’effet de sens est alors donné par le rythme d’alternance du connu et de l’inconnu.

The text observes how a painting by Max Beckmann, called Tod ([death] 1938) deals with time and how its textuality actually produces this meaning effect. In the context of the thirties, the panel uses Bertold Brecht’s Verfremdung (alienation effect) and keeps its distance from the narrative time of the so called storia. From this point of view, time is a meaning effect due to aspectualization but in this case, this movement is at each stage interrupted and the semantic category called into question. The effect of time is due to the rhythm given by the alternating of known and unknown.

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