Pay Structure, Female Representation and the Gender Pay Gap among University Professors

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2012

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Relations

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Relations industrielles ; vol. 67 no. 1 (2012)

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Christine Doucet et al., « Pay Structure, Female Representation and the Gender Pay Gap among University Professors », Relations industrielles / Industrial Relations, ID : 10.7202/1008195ar


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Résumé En Fr Es

In this case study of faculty at a large Canadian research university we examine the extent to which the gender pay gap varies with the formalization of remuneration practices and female representation within units. We estimate the respective contributions to the gender pay gap of base pay, access to the rank of full professor, access to and amounts of market supplements, and Canada Research Chairs. These remuneration components differ in their degree of formalization. We also examine variations in the gender pay gap across departments with different proportions of females. The use of multilevel analysis allows for the estimation of the respective contributions of individual and institutional determinants of pay. Mixed support is found for the first hypothesis – that the magnitude of the gap varies with the degree of formalization in remuneration components. The second hypothesis that, all else being equal, the level of female representation in a given context is negatively related to remuneration is supported. Overall, the results are consistent with continuing female pay disadvantage, even in an ostensibly ‘progressive’ institutional context.

Cette étude de cas des professeurs d’une grande université de recherche canadienne vise à déterminer dans quelle mesure l’écart de rémunération selon le genre varie en fonction du degré de formalisation des pratiques de rémunération et de la représentation féminine au sein des unités. Les contributions respectives de diverses composantes des écarts dans la rémunération sont examinées, soit le salaire de base, l’accès au rang de professeur titulaire, l’accès aux primes de marché et aux Chaires de recherche du Canada et leurs montants. Ces composantes de la rémunération sont caractérisées par des degrés variés de formalisation. Les variations de l’écart sont aussi examinées en fonction de la représentation relative des femmes professeurs au sein des unités. L’utilisation de l’analyse multiniveaux permet d’estimer les contributions respectives de déterminants individuels et institutionnels de la rémunération. Les résultats sont mitigés en ce qui a trait à la première hypothèse selon laquelle l’ampleur de l’écart varie en fonction du degré de formalisation des composantes de la rémunération. La seconde hypothèse, selon laquelle, toutes choses étant égales par ailleurs, la représentation des femmes dans un contexte donné est négativement liée à la rémunération, est confirmée. Dans l’ensemble, les résultats concordent avec l’existence d’un désavantage féminin en ce qui a trait à la rémunération et ce, même dans un contexte institutionnel apparemment favorable à l’égalité.

El presente estudio de caso de profesores de una universidad de investigación canadiense pretende determinar en qué medida la brecha de remuneración según el género varía en función del grado de formalización de las prácticas de remuneración así como de la representación femenina al interior de las unidades académicas. En nuestro artículo se examinan cuáles son las contribuciones de diversos componentes de la remuneración a esta brecha, entre ellas se encuentran: el salario-base, el acceso al rango de profesor titular, el acceso a las primas de mercado y a las Cátedras de investigación de Canadá y sus respectivos montos. Estos componentes de la remuneración están caracterizados por tener diferentes grados de formalización. Las variaciones de la brecha son también examinadas en función de la representación relativa de las mujeres profesoras en el seno de las unidades académicas. La utilización de un análisis multiniveles permite estimar las contribuciones respectivas de los determinantes individuales e institucionales de la remuneración. Los resultados son mitigados en lo que respecta a la primera hipótesis, según la cual la magnitud de la brecha varía en función del grado de formalización de los componentes de la remuneración. La segunda hipótesis, según la cual a condiciones iguales, la representación femenina en un contexto dado está ligada negativamente a la remuneración, es confirmada. En su conjunto, nuestros resultados muestran la existencia de una desventaja femenina en cuanto a la remuneración, incluso dentro de un contexto institucional aparentemente favorable a la igualdad.

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