Violence politique, insécurité et résistance : le cas des femmes honduriennes après le coup d’État de 2009

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2012

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Criminologie ; vol. 45 no. 1 (2012)

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Christine Gervais et al., « Violence politique, insécurité et résistance : le cas des femmes honduriennes après le coup d’État de 2009 », Criminologie, ID : 10.7202/1008377ar


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Le présent article s’appuie sur une enquête qualitative qui porte sur les expériences de 48 femmes honduriennes à la suite du coup d’État qui a frappé leur pays le 28 juin 2009. Il souligne en particulier leurs expériences de la répression étatique et de la résistance citoyenne. C’est donc dans le contexte d’une insécurité humaine nourrie par la violence d’État que les circonstances qui ont entouré la vie de ces femmes après le coup d’État seront explorées. Les témoignages de celles-ci sur la violence politique ont attiré l’attention sur les conséquences multiples et insidieuses du coup d’État. Ils ont aussi montré que ces femmes avaient des ressources qui leur étaient propres pour s’engager dans des tactiques de résistance en vue de lutter contre les dommages causés par l’État. La conclusion rappelle l’intérêt de la recherche en cours sur le coup d’État et les droits des femmes honduriennes.

Through the use of qualitative survey data, this article examines the experiences of state-based repression and citizen-based resistance among 48 Honduran women in the aftermath of the coup d’État that occurred on June 28, 2009. The women’s post-coup circumstances are explored within the context of state harms and human insecurities. The women’s testimonies of political violence have drawn attention to the multiple and insidious consequences of the coup d’État and they have also demonstrated their own capacities to engage in resistance tactics that contest state-based harms. The conclusion reflects on the potential of ongoing inquiry into the coup d’État and Honduran women’s rights.

Mediante el uso de datos cualitativos este artículo analiza las experiencias de represión estatal y resistencia ciudadana entre 48 mujeres hondureñas en el clima posterior al golpe de Estado del 28 de junio de 2009. Se analizan las circunstancias de las mujeres luego de dicho golpe en el contexto de la seguridad humana y los daños y perjuicios causados por el Estado. Los testimonios de las mujeres sobre violencia política han llamado la atención respecto de las múltiples e insidiosas consecuencias del golpe de Estado, al tiempo que han demostrado sus propias capacidades de participación en tácticas de resistencia en respuesta a los daños y perjuicios causados por el Estado. La conclusión analiza el potencial de la investigación en curso sobre el golpe de Estado y los derechos de las mujeres hondureñas.

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