Writing History in Macaulay’s Shadow: J.R. Seeley, E.A. Freeman, and the Audience for Scientific History in Late Victorian Britain

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2011

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Journal of the Canadian Historical Association ; vol. 22 no. 2 (2011)

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Ian Hesketh, « Writing History in Macaulay’s Shadow: J.R. Seeley, E.A. Freeman, and the Audience for Scientific History in Late Victorian Britain », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, ID : 10.7202/1008977ar


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Résumé En Fr

So similar were the historical mindsets of J. R. Seeley and E. A. Freeman that there is still some confusion about which one coined the famous dictum that “history is past politics, politics present history”. Not only did they agree about history’s proper subject matter, they were also leading members of a community of historians in late Victorian Britain who sought to promote history’s scientific status against men of letters who were more interested in history’s literary potential. Seeley and Freeman seemed particularly to relish in exposing such historical imposters while promoting their own vision of history as a scientific and autonomous discipline. These similarities aside, the two diverged considerably when reflecting on the posthumous legacy of one such man of letters who likely did more than any other to popularize English history in the nineteenth century. Whereas Seeley believed that Lord Macaulay harmed history’s development by corrupting the general reading public’s historical sensibilities, Freeman argued that historians owed Macaulay a great debt of gratitude for not only basing his narratives on factual accuracy but also for doing so while reaching an extremely large audience. In debating about Macaulay, it is clear that Seeley and Freeman had different conceptions about the normative audience for a professional history.

La pensée historique de J. R. Seeley et de E. A. Freeman était tellement similaire qu’il est difficile de savoir qui a formulé le premier le célèbre adage voulant que « l’histoire est la politique du passé; la politique, l’histoire du présent ». Non seulement s’entendaient-ils sur le véritable objet de l’histoire, mais ils dirigeaient également à la fin de l’ère victorienne une communauté d’historiens en Grande-Bretagne qui promouvait le statut scientifique de l’histoire contre les hommes de lettres plus intéressés par le potentiel littéraire de la discipline. Seeley et Freeman appréciaient tout particulièrement dénoncer les imposteurs et défendre leur conception de l’histoire comme une discipline scientifique et autonome. Ces similarités mises à part, les deux hommes divergeaient d’opinion quant à l’héritage posthume d’un des hommes de lettres qui a popularisé, plus que tout autre, l’histoire anglaise au dix-neuvième siècle. Alors que Seeley soutenait que lord Macaulay avait nui au développement de l’histoire en corrompant la sensibilité historique du grand public, Freeman considérait que les historiens lui devaient beaucoup non seulement pour avoir fait reposer ses histoires sur des faits véridiques, mais aussi pour avoir rejoint un très vaste lectorat. Le débat entourant les mérites de Macaulay met en lumière les différentes conceptions entretenues par Seeley et Freeman concernant le public-cible des historiens.

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