Les visions d’un théâtre populaire à Aubervilliers sous les directions de Gabriel Garran et de Didier Bezace

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2011

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L’Annuaire théâtral : Revue québécoise d’études théâtrales ; no. 49 (2011)

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Daniel Urrutiaguer, « Les visions d’un théâtre populaire à Aubervilliers sous les directions de Gabriel Garran et de Didier Bezace », L’Annuaire théâtral: Revue québécoise d’études théâtrales, ID : 10.7202/1009304ar


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Le théâtre de la Commune d’Aubervilliers a été le premier théâtre permanent de la banlieue rouge sans un soutien initial de l’État. Jack Ralite a appuyé son fondateur, Gabriel Garran, de 1960 à 1984 et demandé la nomination de Didier Bezace en 1997. Les deux metteurs en scène se reconnaissent une relation de filiation dans leurs références à un théâtre populaire émancipateur, centré sur les auteurs vivants. L’article présente et interroge les conditions de la mise en oeuvre de ce projet dans deux contextes sociétaux différents. Les dispositifs de mise en relation des artistes avec la population locale requièrent dans les deux cas le déploiement d’énergie militante pour décentraliser l’action culturelle dans la ville, ainsi qu’une diversification de la programmation. La désindustrialisation a affaibli les relais d’information dans les entreprises et aggravé la précarité économique. Le mythe de la conscience de classe des ouvriers est aujourd’hui encore plus décalé dans une ville au caractère multiethnique accentué.

The Théâtre de la Commune d’Aubervilliers was the first permanent theatre in the towns in the Paris suburbs with Communist mayors, without State subsidies firstly. Jack Ralite supported his founder, Gabriel Garran, from 1960 to 1984 and asked Didier Bezace to be appointed manager in 1997. Both directors are recognising a relationship in their references to a popular theatre as a strength of emancipation, with a programme which is focussed around alive authors. The papers presents and questions the conditions of the implementation of this project in two different social contexts. The plans of getting in touch of the artists with the local population require in both cases a great show of militant effort for decentralizing the cultural action in the city, as well as a diversification of the programme. Deindustrialization has weakened relaying information in the firms and worsened economic precariousness. Today the myth of the workers’ class consciousness is more out of phase with an increased multiethnic city.

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