Une politique de la ville « à la française » à Montréal?

Fiche du document

Auteur
Date

2011

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
International Journal of Canadian Studies ; no. 43 (2011)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

All Rights Reserved © Conseil international d’études canadiennes, 2012



Citer ce document

Muriel Sacco, « Une politique de la ville « à la française » à Montréal? », International Journal of Canadian Studies / Revue internationale d’études canadiennes, ID : 10.7202/1009453ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

La circulation des idées et l’augmentation des espaces de rencontre entre les acteurs de l’action publique, induites par la mondialisation et la supranationalisation, incitent à entrevoir le spectre d’une homogénéisation des recettes de politique publique malgré la très grande diversité et la complexification des systèmes institutionnels. Selon de nombreux témoignages, les politiques publiques de lutte contre la ségrégation sociospatiale introduites à Montréal en 1999 auraient beaucoup emprunté à la politique de la ville française. Cet article vise à déterminer l’ampleur de cet emprunt et des convergences de ces politiques publiques avec la politique de la ville française à travers l’analyse du processus qui a guidé ce transfert. Loin de souscrire à une uniformisation de l’action publique, l’adoption et la gestion de ces politiques publiques, ainsi que l’élaboration du programme local d’action de Parc-Extension, montrent l’articulation entre le contexte politique et institutionnel montréalais et cet élément exogène dans la fabrique de ces politiques publiques.

Globalization, through the circulation of ideas and increased meeting spaces between individuals, prompts a homogenization of formulas for public action, despite the great diversity of institutional systems. According to numerous accounts, public policies introduced in Montréal in 1999 that were aimed at fighting socio-spatial segregation borrowed largely from the policy of the French city. This article aims to analyze the process that guided this transfer and the convergence of these public policies with the French model of city policy. Far from subscribing to the uniformization of public action, the goal is to grasp the articulation between Montréal’s political and institutional context and the exogenous element in the making of these public policies. Drawing attention to the implementation of these policies in Parc-Extension will help us understand the potential role of local actors in the transfer of foreign public policy models.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en