Wittgenstein et le lien entre la signification d’un énoncé mathématique et sa preuve

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2012

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Philosophiques ; vol. 39 no. 1 (2012)

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Mathieu Marion et al., « Wittgenstein et le lien entre la signification d’un énoncé mathématique et sa preuve », Philosophiques, ID : 10.7202/1011612ar


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La thèse selon laquelle la signification d’un énoncé mathématique est donnée par sa preuve a été soutenue à la fois par Wittgenstein et par les intuitionnistes, à la suite de Heyting et de Dummett. Dans ce texte, nous nous attachons à clarifier le sens de cette thèse chez Wittgenstein, afin de montrer en quoi sa position se distingue de celle des intuitionnistes. Nous montrons par ailleurs que cette thèse prend sa source chez Wittgenstein dans sa réflexion, durant la période intermédiaire, sur la notion de preuve par induction. Nous esquissons aussi les grandes lignes de la réponse que Wittgenstein fait à un certain nombre d’objections, dont celle selon laquelle cette thèse, dans le sens qu’il lui donne, remet en question la possibilité même de formuler une conjecture en mathématique. Nous terminons en montrant comment les propos de Wittgenstein trouvent un écho favorable dans le paradigme contemporain de la “proposition comme type” et les extensions de l’isomorphisme de Curry-Howard dont il est issu.

The thesis according to which the meaning of a mathematical sentence is given by its proof was held by both Wittgenstein and the intuitionists, following Heyting and Dummett. In this paper, we clarify the meaning of this thesis for Wittgenstein, showing how his position differs from that of the intuitionists. We show how the thesis originates in his thoughts, from the middle period, about proofs by induction, and we sketch his answers to a number of objections, including the idea that, given the particular meaning he gives to this thesis, he cannot account for mathematical conjectures. We conclude by showing how his views find a favourable echo today in the paradigm of “proposition-as-type” and extensions of the Curry-Howard isomorphism from which this paradigm originates.

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